Le ministère du Commerce a tracé une feuille de route axée sur des actions d’information et de sensibilisation qui sera mise en place, durant l’année en cours, pour lutter contre le gaspillage du pain. Sous le slogan «Je ne gaspille plus : rien ne se perd, tout se récupère», ce projet vise à alerter le grand public sur le phénomène du gaspillage du pain et ses enjeux économiques, sociaux et environnementaux ainsi que la vulgarisation des astuces anti-gaspillage (conservation du pain, l’utilisation de ses restes…), a indiqué un communiqué rendu public, mardi, par le ministère du Commerce.
Un projet qui s’appuie sur des partenariats avec les associations professionnelles (UGCA, ANCA, associations de boulangers..) et de consommateurs qui adopteront les mêmes messages et conseils destinés au public avec un plan de communication incluant les prêches du vendredi, la distribution de dépliants, la pose d’affiches, la diffusion de messages SMS via les trois opérateurs de téléphonie mobile et des spots de sensibilisation à travers les médias. Ledit communiqué a fait état également d’expositions, de concours de dessin et d’enquêtes relatives à cette thématique qui seront aussi organisés.
Il est aussi prévu de rendre visible la quantité de pain gaspillé, en invitant les habitants d’un quartier populaire à déposer le pain qui leur reste pendant une semaine dans un endroit dédié à cet effet. De même, ledit ministère a fait avoir que des plats cuisinés à partir de pain récupéré seront proposés, «afin de montrer concrètement comment réduire le gaspillage de cet aliment qui est non seulement le produit le plus consommé en Algérie mais aussi le plus gaspillé».
De même, la feuille de route propose une journée nationale du pain qui aura pour objectif de faire découvrir le métier de boulanger et de mettre en exergue son rôle dans la lutte contre ce phénomène. Il est également recommandé, dans le même document, de distribuer le pain «à la demande» dans certaines collectivités (restaurants, cantines scolaires, restaurants universitaires, hôpitaux, centres de formation…) pour éviter le gaspillage. A noter qu’outre le ministère du Commerce, les ministères de l’Environnement, l’Agriculture, la Santé, la Communication, la Culture et les Affaires religieuses sont également chargés de ce projet.
Samira Saïdj

