Par S Aït Hamouda
Des projets non seulement structurants mais valorisants des villes nouvelles font l’objet d’un Conseil interministériel, auquel ont pris part les ministres de l’Intérieur, des Finances, de l’Energie, de l’Habitat, de l’Environnement et des Energies renouvelables, des Ressources en eau, des Travaux publics et des Transports dans le but de cerner les tenants et les aboutissants qui ont motivé ces retards.
Cette rencontre a été, en outre, consacrée à l’examen des «problématiques qui entravent le parachèvement des nouvelles villes et pôles urbains dans notre pays». Cela ne peut être résolu sans prendre en considération les possibilités financières du pays, les retards enregistrés, le gel de certains, en raison des entraves enregistrées en terme d’assiettes foncières destinées à abriter ces structures et de certains projets à l’arrêt pour un manque de financement et de coordination entre les secteurs concernés, en sus de l’absence d’une organisation favorable à la gestion et à la coordination des différentes activités au sein des villes et pôles urbains.
Ces retards et ces entraves sont dus à plusieurs causes parmi lesquelles des incohérences sues en leurs temps par tout le monde et connues, en premier, par les responsables. Il va sans dire que les pôles comme les villes nouvelles devraient rendre l’Algérie plus belle mais c’était compter sans le niveau de nocivité de ceux qui avaient à gérer, comme il se doit, le pays.
Normalement, le Premier ministre a affirmé que le Gouvernement «est déterminé à lever tous les obstacles obstruant le parachèvement de certains projets inscrits, à travers l’affectation de fonds nécessaires de manière raisonnable, conformément à une approche intégrée et périodique qui tient compte des aspirations des citoyens, toutes franges confondues, et des spécificités de chaque région».
Certainement qu’il serait entendu, Nouredine Bedoui, dans ce qu’il a souhaité pour ces axes, au demeurant importants, pour inscrire l’Algérie dans le cénacle des pays développés. C’est dire que le territoire espère se conjuguer au présent et au futur de tous les temps, malgré d’innombrables embûches et bâtons dans les roues. On se lamente pour ce qu’on n’a pas fait, à retarder la course pour être présent au bon moment et à la bonne heure.
S. A. H.