Les vacanciers ayant choisi la destination Azeffoun pour ses belles plages en cette période estivale sont nombreux cet été. La plage du centre, où des dizaines de parasols longent la côte, regorge de familles et d’enfants qui s’ébrouent dans l’eau tiède ou sur le sable fin. Tout près, sur l’esplanade du front de mer, où des centaines attendent, les amoureux du coucher du soleil et surtout les noctambules, une brochette d’étals où sont proposées aux estivants toutes sortes de rafraîchissants en ces journées caniculaires.
Plus loin, les nombreux restaurants enfument la rue avec leurs poulets à la braise dégageant une odeur alléchante. Dans les nombreuses échoppes installées tout le long du Boulevard Omar Yacef se vendent des tenues de plage que le vent d’Est fait continuellement balancer au-dessus des jouets de plage qui font exorbiter les yeux des enfants.
A la plage du Caroubier, le spectacle est tout autre. Les parasols aux couleurs diaprées font disparaître l’ocre du sable. Là aussi, l’estivant a tout pour ne pas à avoir à se rendre en ville pour un quelconque achat, sachant que la circulation routière peut voler des quarts d’heure de brassées sur les vagues. Cependant, il est à relever que des agents de la sûreté urbaine, présents sur cette artère très commerçante, s’attèlent à réguler la circulation et à faire bouger les automobilistes gênants qui stationnant pour acheter qui une glace, qui une bouteille d’eau fraîche.
Selon certains, dès que les inscriptions aux universités auront été accomplies, il est attendu un afflux considérable d’estivants, surtout la première dizaine du mois d’août. L’autre plage prisée, distante d’une vingtaine de kilomètres d’Azeffoun, est celle du Petit Paradis qui n’a pas volé son nom, relevant de la municipalité d’Aït Chaffa. Elle est tellement fréquentée que les soirs, à la tombée de la nuit, le chemin de retour peut prendre trois heures et même plus. Cependant, certains vacanciers, installés dans appartements qu’ils ont loués au prix fort, déplorent les pénuries d’eau récurrentes. Le manque de ce précieux liquide peut compromettre le tourisme dans cette région côtière qui reste une belle destination.
Ali Boudjelil.