Les plaintes des résidents

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Les résidents de la cité 164 logement AADL 2, baptisée Boukhari Larbi, vivent dans des conditions difficiles même si ces immeubles n’ont qu’une dizaine d’année d’existence. En effet, depuis leur arrivée dans cette résidence, les problèmes ne font que s’accumuler. « D’abord, je vous dirais que nous avons déjà mené de nombreuses actions depuis notre installation dans cette cité. Dès le départ, rien n’allait bien.

Nous avons même tenu des rassemblements mais les responsables n’ont jamais répondu à nos doléances. Pourtant, il y a eu même un bureau du gérant du site », nous confiera l’un des résidents. Dernièrement, selon la même personne, ce bureau a été fermé par les résidents. « Nous ne savons pas à quoi sert un gérant si nos problèmes ne sont pas réglés. La gestion de notre cité est aléatoire.

D’ailleurs, nous pensons porter cette affaire devant la justice si rien n’est fait. Nous attendons toujours que les responsables de l’AADL répondent à nos doléances qui sont nombreuses et en plus ils nous imposent de payer les quittances de loyer et autres charges », soulignera un autre intervenant. Pour nos interlocuteurs, la vie se complique de jour en jour dans ce site.

Ils citent entre autres les ascenseurs en panne, les vides sanitaires d’où émanent des odeurs nauséabondes, les rats d’égouts, l’écoulement d’eau de la bâche à eau… « Nous manquons d’eau alors que ce liquide déborde de la bâche à eau. Ceux qui résident dans les derniers étages souffrent en permanence du manque d’eau. Par ailleurs, l’étanchéité n’est pas encore réfectionnée même si nous avons eu des promesses de la part des gestionnaires », expliquera un autre résident. Les acquéreurs craignent déjà un été difficile.

« Avec toutes les mauvaises odeurs et les déchets qui jonchent les alentours, l’été s’annonce chaud pour nous. La prolifération des moustiques nous fait déjà peur. Vraiment, nous ne savons plus à quelles portes frapper pour jouir pleinement de nos logements », dira de son côté une autre personne qui nous égrène tous les manques quotidiens dans cette cité. Devant tant de problèmes, les résidents tentent vaille que vaille de répondre à l’urgence avec leurs propres moyens, en vain. « Nous avons mené des opérations de volontariat. Mais, pour les problèmes majeurs, nous ne pouvons rien faire. Cela nous reviendra trop cher », signalera une autre personne du groupe rencontré devant la cité.

Amar Ouramdane

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