Les points de vente pris d’assaut

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Les ménages préparent activement la fête de l’Aïd El-Adha, laquelle interviendra dans quelques jours. Cet événement religieux revêt une grande importance dans notre société, où aucun détail n’est laissé au hasard, afin de le passer dans de bonnes conditions. Bien évidemment, les ménages s’échinent à acheter le mouton à immoler, les habits neufs pour les enfants et les différents produits alimentaires et autres ingrédients pour la confection des gâteaux.

Aussi, on s’attelle à préparer tout «l’attirail» pour le sacrifice de la bête et son dépeçage. Dans ce sens, les points de vente des ustensiles et autres matériels de boucherie sont pris d’assaut par les pères de famille. Comme cela a été constaté, mardi dernier, au marché de gros de la ville de Tazmalt, où plusieurs points de vente de matériel de boucherie ont été installés par des vendeurs occasionnels.

Tout un panel d’ustensiles pour l’abattage et le découpage du mouton sont disponibles : mallettes à couteaux, couteaux de boucher, lardoires, couperets, feuilles et scies de boucher, esses pour la suspension des quartiers de viande, ciseaux pour viande, affûteurs et aiguiseurs et bien d’autres équipements. Les clients certes intéressés étaient également un peu perdus devant tant de choix.

Accosté, l’un d’eux dira : «Je suis à la recherche d’un grand couteau pour l’immolation de mon mouton. Je cherche, pour ainsi dire, un couteau très aiguisé et tranchant pour ne pas faire souffrir la bête. Et puis, pour le découpage de la viande, j’aurais besoin d’un bon couperet et d’une scie à viande. Le dépeçage du mouton, je l’ai appris dès mon jeune âge. Pas besoin d’être boucher pour le faire.» Néanmoins, ils ne sont pas nombreux à maîtriser le dépeçage des bêtes à sacrifier, car cela est tout un savoir-faire, contrairement aux idées reçues.

A noter que de nombreux pères de famille, novices en la matière, se font aider par des bouchers pour le découpage de la viande, moyennant une certaine somme d’argent.

Syphax Y.

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