Les prix… piquants des épices

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Le mois sacré de Ramadhan commencera dans deux semaines. Et comme de tradition, les prix des produits alimentaires flambent. Au niveau de la région de la vallée du Sahel, pour ne citer que cette région, ce mois de piété est appréhendé par les ménages à cause de la cherté des produits alimentaires qui intervient à chaque fois.

Même si pour le moment aucune flambée des prix des produits de première nécessité n’est enregistrée, exception faite de quelques légumes comme, entre autres, les haricots cédés à 200 da, la courgette et les tomates à 120 da, la pomme de terre qui oscille entre 55 et 60 da, le reste de la mercuriale reste plus ou moins abordable.

Néanmoins, chez les commerçants de l’alimentation générale l’ambiance est à la « Ramadhanesque » puisque beaucoup de produits alimentaires demandés par les ménages à pareille occasion ont « réinvesti » les étals en grandes quantités, comme c’est le cas pour les épices et les condiments dont la demande sur eux s’accroît à chaque mois de Ramadhan. Ainsi donc, les épices et les condiments dont raffolent les ménagères sont exposées à la vente dans ces espaces commerciaux.

En vrac ou dans des pochettes, les épices, comme la cannelle, le cumin, le carvi, la coriandre, la muscade noix, le laurier, le poivre noir et bien d’autres sont proposées à la vente de même que les condiments à l’instar de l’ail, des herbes culinaires, etc. Néanmoins, côté prix, les choses vont devenir un peu plus compliquées pour les ménages, étant donné qu’il est enregistré une augmentation palpable des tarifs des épices et autres condiments.

À l’exemple de « Ras el hanout », constitué d’un mélange de plusieurs épices, lequel est cédé à partir de 1.000 da/kg. Le poivre noir qui relève impeccablement la saveur a carrément poussé des ailes pour caracoler à 2.500 da/kg. Le cumin moulu est proposé à partir de 1.250 da/kg. La coriandre est vendue à 250 da/kg. Le poivron rouge moulu est proposé entre 600 et 800 da/litre. L’ail caracole entre 400 et 600 da. Ce sont là quelques exemples d’épices sur lesquels la demande sera accrue pendant tout le mois de Ramadhan. Néanmoins, avec les prix pratiqués, il est fort à parier que les ménages vont devoir rogner sur leurs bourses afin de n’en acheter que le strict minimum, histoire de relever un peu les plats comme l’irremplaçable fameuse chorba.

Y. S.

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