Les réserves prouvées estimées à plus de 12 Mds de barils

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Selon les estimations de l’agence américaine d’information en énergie (EIA), l’Algérie détenait des réserves prouvées de 12,2 milliards de barils de pétrole au début de l’année 2018. Dans une analyse consacrée au secteur de l’énergie en Algérie, l’EIA a précisé que toutes ces réserves sont situées en onshore, étant donné que l’Algérie n’a pas encore entamé l’exploitation de son potentiel offshore. «L’Algérie disposerait de ressources importantes de pétrole de schiste et de gaz naturel.

Peu de progrès ont été accomplis dans la mise en valeur de ce potentiel», a estimé l’EIA, précisant que le pétrole produit en Algérie est un brut léger de haute qualité à teneur réduite en soufre. Ladite agence a noté que le pays est appelé à améliorer la récupération dans ses champs matures pour préserver les niveaux d’extraction de brut. «Sans investissement supplémentaire en amont, le taux de déclin devrait augmenter, entraînant une baisse de la production».

Selon la même agence, l’Algérie peut aussi augmenter la production des gisements en exploitation en particulier ceux d’Illizi, Berkine ou de Hassi Messaoud-Dahar qui contient à lui seul 71% des réserves pétrolières prouvées. Concernant le gaz naturel, l’EIA a indiqué que «l’exploitation des vastes ressources de schiste du pays se heurte à de nombreux obstacles».

Il s’agit notamment de l’emplacement éloigné des gisements, le manque d’infrastructures comme les routes et les pipelines et la disponibilité de l’eau. S’agissant des projets gaziers initiés par Sonatrach dans le Sud-ouest, l’agence américaine a estimé qu’ils sont d’une importance capitale pour le pays car, a-t-elle soutenu, ils devraient maintenir ses capacités en termes d’exportation et aussi de satisfaction de la demande interne.

La même source a tenu à souligner qu’à moyen terme, les projets gaziers du Sud-ouest, une région jusqu’ici sous-explorée, devraient aider, une fois entrés en production, à redresser la production gazière. L’EIA a constaté que les prix des produits pétroliers et du gaz naturel sont parmi les plus bas d’Afrique en raison des subventions pratiquées par le gouvernement.

S. S.

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