Le commerce informel a apparemment de beaux jours devant lui dans la ville d’Akbou, située à 60 km de Béjaïa. En effet, ce phénomène s’est accentué ces derniers temps avec la multiplication des étals notamment des fruits et légumes qui sont aménagés par des marchands tout en squattant les trottoirs. Comme constaté lundi dernier, le commerce informel a dépassé tout entendement à l’ancienne ville d’Akbou, avec d’innombrables points de vente informels qui se sont accaparés les trottoirs nouvellement réhabilités. Cette pratique qui perdure déjà depuis des années ne semble pas s’estomper ou reculer d’un iota, pire encore d’autres marchands informels viennent grossir les rangs des anciens en installant leurs étals pour vendre essentiellement des fruits et des légumes, des téléphones portables et leurs accessoires, des habits, et bien d’autres marchandises étalées sur les trottoirs.
Cet état de fait n’est pas bien évidemment sans conséquences négatives sur la circulation automobile et surtout piétonnière laquelle se trouve carrément perturbée. Pis encore, des vendeurs à la sauvette poussent le culot jusqu’à déposer des cagettes et autres objets hétéroclites sur les abords de la chaussée pour empêcher des automobilistes de stationner devant leurs étals, en provoquant le rétrécissement de la chaussée et en engendrant une véritable anarchie routière et piétonnière. Les passants voient leur espace carrément squatté en ne pouvant rien faire. « C’est incroyable ce qui se passe dans la ville d’Akbou !
C’est l’anarchie totale surtout à l’ancienne ville, rue Aïssat Idir, près du marché couvert et la rue principale Si EL Haouès avec des dizaines de marchands de fruits et légumes qui ont squatté les trottoirs refaits récemment on dirait pour eux ! Ces espaces qui sont aménagés strictement pour les piétons sont devenus des propriétés privées pour ces vendeurs et ce, sous l’indifférence totale des autorités locales qui laissent faire ! » tempête un habitant de cette ville.
Syphax Y.

