L’hôpital psychiatrique livré avant la fin de l’année

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L’hôpital psychiatrique, en cours de réalisation, à la périphérie de l’agglomération urbaine de la commune d’Oued Ghir, sera livré dans les prochains mois. C’est l’échéance avancée par un responsable de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, l’administration en charge de ce projet. «Les travaux progressent à cadence soutenue, avec un taux d’avancement appréciable dépassant les 90%.

Le projet est, pour ainsi dire, sur sa dernière ligne droite et nous sommes bien partis pour le livrer au plus tard à la fin de l’année en cours», a-t-il annoncé. D’une capacité théorique de 60 lits, cette infrastructure hospitalière a englouti plusieurs enveloppes budgétaires successives. L’autorisation du programme, allouée par le trésor public, s’élève à 114 milliards de centimes, apprend-on. «Ce nouvel hôpital est un acquis précieux pour notre wilaya.

Il desservira un bassin de population de près d’un million d’habitants. Il arrive à point nommé pour combler un vide infrastructurel très préjudiciable, autant pour les malades que pour leurs familles», souligne le responsable du maître de l’ouvrage. Pour sa part, un professionnel de la santé estime que cette nouvelle infrastructure hospitalière va indéniablement concourir à booster la qualité de la prise en charge des patients atteints de troubles mentaux.

«Cet hôpital est de tout bénef pour les malades, forcés à une sorte d’errance thérapeutique, car obligés bien malgré eux de se rendre dans les wilayas limitrophes, Tizi-Ouzou notamment, en cas de besoin d’hospitalisation», déclare-t-il. « Faire de longs et incessants déplacements jusqu’à l’hôpital de Oued Aïssi est à la fois onéreux et éreintant.

On le fait toutes affaires cessantes, car cela exige, bien souvent, de mettre son activité professionnelle entre parenthèses. L’ouverture annoncée de cet hôpital d’Oued Ghir est une bénédiction», se félicite un citoyen d’El-Kseur, parent d’un malade.

N Maouche

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