L’IB Lakhdaria marque le pas

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La rencontre ayant mis aux prises l’IB Lakhdaria avec l’US Beni Douala, avant-hier, au stade Mansour Khodja, qui s’est terminée sur un score de parité (1-1), a failli tourner au drame. Et pour cause. L’IBL avec son nouvel entraîneur, Mourad Houayet, était dans un jour sans, devant un adversaire qui s’est déplacé pour jouer son va-tout, afin d’éviter la défaite et engranger le point mis en jeu. L’équipe de l’ex-Palestro, qui menait au score suite au but inscrit à la 50’par Beloucif, s’est repliée en défense pour protéger ce maigre capital.

Un choix tactique qui s’est avéré défaillant, car les visiteurs ont égalisé dans le temps additionnel. Après cette contre-performance, l’IBL est à la cinquième place avec 27 points, à deux longueurs de Aïn Oussara et trois de Ben Aknoun à la troisième place. Les supporters, présents en force, se sont alors pris au staff dirigeant et à la direction du club, allant jusqu’à menacer d’organiser des actions de contestation devant le siège de l’APC pour exiger de mettre un terme au bricolage, qui risque de compromettre les chances d’accession de leur équipe.

Aussitôt, un groupe de pseudos supporters a fait intrusion dans le stade pour agresser physiquement le trio d’arbitres. En effet, les images amateurs qui circulent sur les réseaux sociaux montrent un groupe de pseudos supporters courir derrière Hamza Charef, l’arbitre, lequel s’est sauvé. Des images choquantes ! Suite à cela, tout le monde s’accorde à dire qu’il est temps que les instances concernées du football réagissent pour prendre des mesures incitatives, afin de mettre un terme à ce genre de comportements.

Il est à souligner que ce qui s’est passé, samedi, au stade Mansour Khodja de Lakhdaria, est plus que condamnable. Un acte qui n’est pas fortuit et n’est pas non plus propre à Lakhdaria, car des scènes similaires se produisent lors de chaque rencontre dans d’autres stades quelle que soit la division. Des stades devenus des arènes de combat, où fusent les coups, les injures et autres obscénités. Outrés, les habitants de la ville Lakhdaria, notamment les sportifs, ont condamné cet acte, tout en dénonçant la violence qui a sévi chez eux et qui ne reflète ni l’image de leur ville ni leurs coutumes.

M’hena A.

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