Par Ali BOUDJELIL
Joie et liesse accompagnent ceux qui quittent la prison. Certains n’y ont séjourné que pour avoir brandi le drapeau amazigh. D’autres y ont été juste pour avoir été très volubiles dans les rues et sur les plateaux de télés privées. Les prisons sont censées abriter ceux qui ont fait du tort à leurs proches, à leurs voisins et à la quiétude. Et les lois sont si claires que les ignorer peut mener à l’ombre. Il ne sied, ni ne siérait à, donc, un individu, fût-il un potentat, de plonger dans de ténébreuses voies pour s’être cru au-dessus des lois.
L’Algérie de demain a commencé voilà bien des décennies, de vaillants stratèges ont veillé à son devenir après ceux qui ont eu à se sacrifier pour se débarrasser du joug colonial. Mais la nouvelle Algérie se dessine depuis quelques jours et ce, en ce début de ces beaux jours de ce janvier de l’an 20 du vingt et unième siècle. Il ne serait donc que très sage de souhaiter bon courage au staff dirigeant et siégeant autour du Président qui aura à réunir toutes ces énergies pour que l’avenir n’en soit que radieux.
Des chantiers énormes les attendent, chacun en ce qui le concerne, pour peu que la charrue ne soit pas mise avant les bœufs. Et les enfants des années 20 s’en souviendront comme de leur premier jouet et du sourire tendre de leur mère. Et il y a tout à espérer que plus jamais une personne ne soit jetée à l’ombre pour avoir tenté d’éclairer ou dit sa colère par amour pour son pays. Car, on ne voudra plus qu’un enfant de Novembre dise : Il est très difficile de s’évader d’une prison qui n’a pas de murs.
A. B.