La route qui relie la ville de M’chedallah à la RN15 via la localité de Zouzamen est de nouveau ensevelie sous des amoncellements d’ordures, sous forme de monticules que des citoyens démunis de toutes formes de civisme, déposent par chargements entiers sur la bande de terre qui sépare cette route du ruisseau d’Assif Iwakuren.
En effet, ce spectacle désolant qui constitue aussi un effroyable foyer d’épidémies, se trouve à quelques centaines de mètres seulement des maisons de la petite ville de Raffour. Pire encore, cette bande de terre transformée en décharge sauvage est en fait un terrain agricole du secteur domanial de type EAC, qui a été cédé aux anciens ouvriers d’une coopérative agricole.
Ces derniers l’ont malheureusement abandonné aux fils des années, Le laissant en jachère, malgré l’implantation de plusieurs dizaines de pieds d’oliviers adultes et toujours productifs. Cet endroit a été toujours la ‘’cible’’ de citoyens et commerçants qui s’y débarrassent de leurs ordures sans remord de conscience. L’APC de M’chedallah procède au nettoyage de manière cyclique, soit toutes les deux années, notamment en organisant des volontariats.
Malheureusement, aucune démarche n’a été entreprise pour empêcher la reconstitution de cette décharge sauvage et pour punir les responsables. Des citoyens de cette région ont déjà proposé aux services de l’APC, la pose d’une simple clôture pour mettre un terme à cette situation. En attendant qu’une solution définitive soit dégagée par les services concernés, ces ordures entreposées en bordures de deux routes à grandes circulations continueront à offrir un spectacle désolant à l’entrée du chef-lieu de M’chedallah et de la localité de Raffour, dont les habitants soufrent continuellement des odeurs nauséabondes qui se dégagent de cette décharge.
Oulaid Soualah