Par S Ait Hamouda
Il est désormais permis d’espérer voir l’Algérie sous les meilleurs auspices. C’est le moment le plus attachant, le plus idoine, le plus sanctifié de tous les instants qu’on a à vivre. On peut se prosterner à ces gestes de haute voltige et de plus, nourrir sa soif de tout en marquant le temps des empreintes indélébiles qui marquent les vécus insatiables et les expériences bricolées dans la précipitation de celui qui allait prendre le train et l’a raté.
Ce qui a permis aux voltigeurs d’être ni là, ni ailleurs, ni nulle part pour tout simplement atteindre les cimes, auquel cas, il faudrait préparer le viatique, sombre pour amener son barda au-delà de ce qu’on espérait. Il va de soi que l’on peut se prévaloir de tout un système, quel que soit son géniteur, homme, démon ou ange, pour déranger ou aligner les rigueurs du temps qui passe et qui l’auront un jour ou l’autre. Qu’importe ces saisons, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, pourvu qu’elles reflètent l’exact visage de celui qui en veut à notre pays.
Il arrive par hasard que celui qui anime soit l’acteur quand l’âme recherche sa sœur, et que les incertitudes bricolent des illusions aux faiseurs de miracle. Quoi qu’il en soit, l’heure n’est pas à ceux qui soustraient au ciel ses volatiles instants de nuisances ou de bienfaisances, qu’ils soient réels ou imaginaires, nonobstant tout ce qui advint comme indubitable, l’heure n’est pas à l’absolution. L’heure est à la réflexion, en toute quiétude, de données qu’elles soient justes ou injustes. Lorsque les marches ouvrent la voie à toutes issues, à toutes entrées, à toutes les sorties, pour qu’à la fin, il y en aura pour toutes les démarches.
Quand le moment venu, sonne le glas à toutes les éventualités pour pourfendre l’exigence suprême. Surtout à l’instant des remémorations des souvenirs du passé, là on se rappellera des fautes passées et à venir. Nulle raison de s’inquiéter des longitudes ou des latitudes quand on perd la boussole au détour d’un virage. Ce qui va te mener plus loin que l’horizon lointain en termes de distance et d’envergure. Reste ce qui est pris en la demeure de parfait et de d’incohérent.
S. A. H.