L’indispensable dialogue pour une solution

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Par S Ait Hamouda

S’asseoir autour d’une table et mettre dessus ce qu’on pense est la meilleure façon d’en finir avec la crise ou de la prolonger. Il va de soi que discuter entre citoyens responsables apporte un plus à la démarche. Ils y a ceux qui en appellent au dialogue et ceux qui le refusent mais au demeurant, il n’est pas question de rejeter la solution de parlementer pour résoudre le problème et se mettre à construire le pays sur des bases nouvelles, fortes et sérieuses.

Il y en a ceux qui parlent de période de transition plus ou moins longue. Ces derniers peuvent avoir raison, comme ils peuvent avoir tort. Il n’y a pas meilleur moment pour noyer un embarras que la transition, où personne n’est responsable ni devant le peuple ni devant Dieu. Il gère comme il l’entend, c’est transitoire donc provisoire, et comme le provisoire ça peut durer ad vitam aeternam. Puis à la fin, au bout de cette période, on peut se retrouver dans la même situation qu’avant d’opter pour le transitoire. Donc, il faut, d’abord, s’entendre sur une feuille de route que tout le monde accepte.

Négocier, quel que soit le nombre de partis, de parlementaires, de membres de la société civile et de militaires, en tant qu’Algériens, définir la voie, le chemin qu’il nous faut prendre pour sortir de cette nasse et entrer de plain-pied dans une nouvelle phase constructive. On doit évaluer le coût économique de cet arrêt, à tous les niveaux, pour comprendre ce qu’il y a devant et ce qu’il y a derrière. Ceux qui aimeraient voir l’Algérie rayonner et ceux qui, en secret, préfèrent la voir sombrer, la voir reculer, la voir partagée en petits morceaux, divisée en principautés inconciliables.

Ce sont les vœux d’opportunistes, d’ennemis et de parvenus qui ne veulent qu’une chose : l’échec du pays. Ce qui apporte au pays tant d’espérance est dans le dialogue et nulle part ailleurs. Si nous ne discutons pas, si nous ne confrontons pas nos idées, mais où donc pouvons-nous trouver l’issue. Il n’y aura pas de solutions tant que nous ne nous asseyons pas face à face.

S. A. H.

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