L’intervention salutaire de la DUAC

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Les habitants du chef-lieu et les responsables locaux sont, finalement, soulagés. En effet, la Direction de l’urbanisme et d’architecture de wilaya a pris en charge la réparation de l’affaissement qui menaçait des habitations et même l’avenue principale. « Les travaux ont été achevés. Un mur de soutènement a été érigé et le talus menaçant a été bien conforté. Personne n’aura à rien craindre. Les responsables de la DUAC ont tenu promesse qu’ils avaient avancé lors de l’affaissement enregistré dès janvier 2019 suite aux grandes pluies hivernales. Il a été réparé au bon moment, c’est à dire avant les grandes pluies.

Le projet est déjà livré », nous apprendra M. Hocine Bassaid en sa qualité d’adjoint au maire. Par ailleurs, le même interlocuteur informera que les opérations inscrites dans le cadre de l’amélioration urbaine se poursuivent. En revanche, il regrettera que l’entreprise retenue pour le bitumage ne soit pas encore sur place. « Un engagement nous a été donné. Nous souhaitons que les travaux soient lancés incessamment. En tout cas, une fois sur place, les travaux vont avancer », dira-t-il. Dans cette commune, aussi bien au niveau du chef-lieu communal que dans les villages, les routes sont délabrées.

C’est pourquoi un vaste programme a été retenu dans le cadre des PCD et des PSD. « Toutes les ruelles de la ville seront bitumées. Nous avons aussi l’axe allant de la ville à Talaâzizth sur quatre mille cinq cents mètres linéaires. Il y a aussi l’axe Ath Ali vers Ighadaven et aussi un autre tronçon à Idouchouthène. C’est pour vous dire qu’une grande importance est accordée au réseau routier », expliquera-t-il. Il estime qu’avec la concrétisation de toutes ces opérations inscrites qui devront être livrées avant la fin de l’année en cours, la cagnotte accordée dans le cadre des PCD prochains sera consacrée aux opérations restantes tant attendues par d’autres villages.

S’il est vrai que pour ce qui concerne l’APC, beaucoup d’argent est consacré pour l’amélioration du réseau routier communal, le CW48 qui relie cette municipalité au chef-lieu de daïra (Tizi-Gheniff) se trouve dans un état lamentable si bien que les transporteurs de voyageurs par fourgons sont montés à maintes reprises au créneau pour dénoncer les délabrements subis par cette route à cause du passage des véhicules de gros tonnage chargés de tuf. « La direction des travaux publics et les autorités locales ont donné de nombreuses promesses par rapport à ce chemin de wilaya.

Cependant, il est regrettable d’attendre tant d’années sans que rien n’y soit entrepris. Au contraire, dès l’apparition des pluies, ce sont d’autres nids-de-poule et de crevasses qui le jalonnent au point où parfois deux véhicules ne peuvent passer en même temps. Vraiment, nous souffrons beaucoup de son état qui ne fait que se dégrader de jour en jour », déplorera un transporteur qui assure la liaison entre Tizi-Gheniff et M’Kira. D’ailleurs, ils sont nombreux à avoir changé d’activité alors que d’autres ont opté pour d’autres lignes afin de préserver en bon état leurs fourgons et d’éviter des dépenses faramineuses que génèrent leurs réparations.

A. O.

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