S. Ait Hamouda
Ils ont retranché ce qu’ils peuvent sans ôter un iota, mais la démarche, comprend quelques précautions, quelques attentions, quelques retenues. Cela étant, ils circulent, nonchalamment, au gré de leur rythme, de leur vitesse, il ne se peut pas que l’on investisse, nos biens et notre armada occasionnelle, sans vouloir tout mettre dans la cagnotte avant et après avoir réfléchi au politiquement affirmé. La déclaration déterminante des illusoires comme des certitudes inopinées font de la première illumination à l’orée des bouts de chandelles qui rendent le moral et le mental à ces racines psychiques parce que ne trouvant rien de particulièrement saisissant au terme des coïncidences saugrenues, tout simplement, lorsqu’ils vont et viennent, à la merci des vents multidirectionnels.
Cela prend beaucoup de temps mais à une chose il serait bon de «retrouver l’âme des choses à l’orée du commencement» et par delà découvrir au-delà des sempiternels soucis de logements. Ceux processionnaires, en principe au vu du droit, qu’il doit recevoir un appartement, cependant la démarche pour avoir un logis laisse beaucoup de tempérance et de patience, il va de soi que pour avoir un toit, il faut une occasion, l’unique de se détendre en attendant l’abri attendu. Qu’à cela ne tienne, faire le pied de grue, sans perdre espoir d’un appartement qui ne viendra pas. Pourquoi ne vient-il pas, par malchance ou par fatalité, ou encore par hasard ?
Tout peut être pris pour argent comptant, mais je me pose une question, quelle est la raison qui fait que je n’habite pas, comme tout le monde, est-ce que je ne suis pas Algérien ? Il est vrai que ce sont les gens qui n’habitent pas qui rouspètent, et à plus forte raison lorsqu’on se laisse aller en croyant bénéficier d’un taudis en guise de logement. Systématiquement inscrire un jeune à l’obtention d’un appartement, en prévision d’un mariage, c’est prometteur. Mais le vœu de tout un chacun est de posséder en principe, sans hésitation, un toit, mais comment s’inscrire et être sûr de l’avoir à l’heure de distribution. Il faut s’inscrire et attendre que tout se règle normalement, mais tout cela ne mène à rien, parce qu’il y a plus compétent que toi pour avoir un logement.
S. A. H.