Ivahlal fait partie de ce lot de villages qui sont dépourvus en infrastructures de sports de loisirs. En effet, les jeunes de ce village haut perché se morfondent dans le vide et le désœuvrement à cause du manque de ces espaces qui leur reviennent de droit. Ainsi, aucun stade, aucune salle de sports n’y sont implantés en dépit de l’existence de plusieurs clubs activant dans différentes disciplines comme le football, les sports de combat, l’athlétisme…
Si le volet culturel est plus ou moins nanti avec la réalisation d’une médiathèque, il y a deux années de cela, et ce, grâce à la conjugaison des efforts des villageois, où des formations y sont prodiguées avec en sus des activités comme la musique, le théâtre, le dessin, la lecture et bien d’autres, il n’en est malheureusement pas le cas pour le volet sport, où la bourgade, habitée par environ 4 000 habitants, en est carrément dépourvue.
Récemment, une section de taekwando a vu le jour dans ce village, où plusieurs enfants se sont inscrits pour apprendre cet art de combat. Et pour son « feu de baptême », la section a invité le club du Taekwondo de Toghza où ses athlètes ont fait leur exhibition à la salle de la mosquée du village. C’est dire que les infrastructures un geste de la part des pouvoirs publics afin de réaliser un stade et une salle de sports. Les membres du club sportif amateur d’Ivahlal qui compte plusieurs sections comme le taekwando, l’athlétisme, le football se démènent comme ils peuvent pour offrir les conditions idoines pour la pratique de différentes disciplines sportives et ce, en l’absence des infrastructures afférentes malheureusement.
« Le village d’Ivahlal, qui compte une masse juvénile importante, mérite au moins un stade et une salle de sports pour la pratique des différentes disciplines sportives et l’épanouissement des jeunes de la localité et ce, afin de les éloigner des fléaux sociaux », résume un activiste du mouvement sportif local.
Y. S.