Depuis quelques temps, les étudiants de la wilaya de Béjaïa vivent sous la menace d’un groupe de malfrats qui a choisi les résidences universitaires pour sévir.
Selon des témoignages, il s’agit d’un groupe d’agresseurs dont le nombre n’a pas été déterminé qui s’attaque sans hésitation, de nuit comme de jour, à des étudiantes et des étudiants en vue de leur dérober des objets de valeur.
D’après les mêmes témoignages, deux étudiantes résidant à la cité universitaire 17 Octobre en ont eu la malchance de croiser sur leur chemin, ces malfaiteurs qui, apparemment ne reculent devant rien pour obtenir ce qu’ils veulent.
L’une de ces étudiantes a affirmé tout en voulant garder l’anonymat avoir été attaquée en plein jour par un individu, juste en face de sa résidence universitaire, qui a réussi à lui arracher de son cou un collier en or, avant de s’évaporer dans la nature avec une telle agilité que personne n’a eu le temps d’intervenir pour rendre son bien à la malheureuse jeune fille.
C’est plus effrayant encore si on parle de la deuxième victime car, les malfrats, cette fois-ci, n’ont pas convoité un objet de valeur chez celle-ci, mais ils en voulaient carrément à sa personne vu que, d’après des témoins oculaires, les ravisseurs auraient essayé de traîner de force la jeune fille dans leur véhicule, si ce n’est l’intervention d’une tierce personne et le courage dont a fait preuve la victime qui ont déjoué la tentative de kidnapping.
Après ces deux graves incidents, les étudiantes de la cité universitaires 17 Octobre ont voulu signer une pétition en vue de faire venir une patrouille de police pour sécuriser les environs immédiats de leur résidence.
Contacté par nos soins, le directeur des œuvres universitaires de la wilaya de Béjaïa, M. Bouguenna, affirmé avoir été informé de ces deux agressions et qu’il saisi, suite à cela, le commissariat central afin que des troupes de police soient mobilisées pour faire des rondes en vue de sécuriser les lieux et de permettre ainsi aux étudiants de circuler librement et en toute quiétude ; et que l’insécurité en dehors de l’enceinte des résidences dépasse ses prérogatives. En pleine période des examens, les étudiants doivent dans ces circonstances aller passer ces épreuves la peur au ventre.
M. H. Khodja