L’activité perd son essor

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La cessation de l’exportation de matériaux ferreux et métalliques collectés, en raison de la prolifération du vol et du trafic de cuivre qui touchent notamment, les câbles électriques et téléphoniques à travers le territoire national, s’est répercutée négativement sur les propriétaires d’entreprises de ramassage et de récupération de ces produits recyclables dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

En effet, à défaut d’acheteurs, ils n’arrivent plus à écouler leur produit dans le marché national auprès des revendeurs en gros. Un état des lieux des plus déplorables qui n’arrange pas l’avenir professionnel des collecteurs de produits ferreux mais aussi, l’avenir de leurs petites entreprises qui se comptent par dizaines dans la Wilaya. Pis encore, les propriétaires de ces petites entreprises ont contracté des crédits bancaires auprès des organismes étatiques, CNAC (Caisse nationale d’assurance chômage), ANSEJ… pour le lancement de leurs projets et l’achat du matériel nécessaire à l’image, tels les camions et véhicules pick-up, utilisés pour le transport des produits collectés, des prêts bancaires qu’ils sont obligés d’honorer à l’approche de chaque échéance de remboursement, à cela s’ajoutent, le paiement des impôts, d’assurance, des charges financières supplémentaires, pas faciles à payer en ces temps de vaches maigres.

Affectés par cette situation qui perdure, les propriétaires d’entreprises de ramassage de produits ferreux dans la Wilaya de Tizi-Ouzou, se sont organisés en association pour faire entendre leur voix. « Nous avons formé une association, nous nous sommes déplacés à maintes reprises au ministère du Commerce qui nous a reçu dans le but de régler cet épineux problème. Des promesses nous ont été faites pour que ces produits collectés soit recyclés en Algérie, en créant des unités de recyclage sur le territoire national, mais nous attendons toujours la concrétisation de ses promesses », a fait savoir l’un des membres de cette association. Cette situation touche des centaines d’ouvriers et leurs familles, si l’état actuel de ces petites entreprises ne s’améliore pas, leurs propriétaires vont déclarer faillite, ce qui induira certainement, leur de disparition au grand dam de l’économique locale.

R. A.

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