Le Syndicat d’Entreprise des Travaux Publics de la Wilaya de Tizi-Ouzou a déposé hier dimanche, un préavis de grève de huit jours, pour un débrayage qui durera sept jours. Une grève pour dénoncer la non satisfaction des revendications des travailleurs du secteur. C’est ce qu’indique le syndicat dans une déclaration parvenue hier à notre rédaction. Cette grève a été décidée à l’issue de la réunion qui s’est tenue le 27 juin 2012 au siège de la direction de l’exploitation et de l’entretien routier, sise au ministère des Travaux publics. Selon la direction, étaient présents à cette réunion : le directeur de l’exploitation et de l’entretien routier, le directeur des travaux publics de la wilaya de Tizi-Ouzou, le secrétaire général de l’Union de la wilaya de Tizi-Ouzou ainsi que le syndicat d’entreprise des travailleurs des travaux publics. Lors de cette réunion, plusieurs points ont été négociés, et les travailleurs du secteur des travaux publics ont eu des promesses concernant la prise en charge de leurs revendications, notamment le statut interministériel et le régime indemnitaire, ainsi que l’augmentation des salaires de 35 %. Figuraient également sur la liste des revendications, l’introduction de la prime de risque et de la contagion, l’introduction de la prime d’enneigement, ainsi que la réinstauration de la médecine du travail. Depuis, aucune suite n’a été donnée à ces promesses et c’est pour cette raison que le syndicat d’entreprise des travaux publics de la wilaya de Tizi-Ouzou a déposé hier dimanche, ce préavis de grève de huit jours qui s’étalera jusqu’au 23 septembre. Si les revendications n’étaient, d’ici là toujours pas prises en charge, une grève de sept jours commencerait. Ce ne sera pas la première fois que le secteur sera paralysé dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Pour rappel, les travailleurs d’entreprise des travaux publics avaient déjà déclenché un mouvement de grève de trois jours, en février dernier, toujours à cause de la non satisfaction des revendications. Le SETP de Tizi-Ouzou espère que les doléances des travailleurs seront, cette fois-ci, entendues et satisfaites par les autorités concernées afin que le secteur ne soit pas de nouveau paralysé comme ce fut le cas l’hiver dernier.
R. Arkam