La commission sur le point de boucler son enquête

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La commission d’enquête sur les décès des parturientes admises à l’EHS Tassadit Sbihi, diligentée par Abdelaziz Ziari, ministre de la Santé de la Population et de la Réforme Hospitalière, lors de sa visite dans la capitale du Djurdjura, en février dernier, tire ces derniers jours vers la conclusion de son travail. 

C’est du moins ce qu’on a appris de sources proches du dossier. « Des constats ont été établis à paritr de travaux et des auditions, ce qui a permis aux inspecteurs d’avoir une idée sur la teneur du dossier, je peux même dire qu’ils sont parvenus même à certaines conclusions mais on ne peut en parler tant que la procédure n’a pas été bouclée, » ajoute la même voix. En effet, notre source indique que depuis les trois jours d’investigations,  passés en février dernier dans l’établissement « incriminé », où les membres de ladite commission se sont entretenus avec divers intervenants, ainsi que des membres des familles des défuntes, la commission d’enquête n’a pas arrêté de fouiner et étudier tous les rapports établis. « Elle a eu à recevoir des rapports qu’elle a demandé à d’autres intervenant liés indirectement aux décès enregistrés, » fait-on savoir. Pas plus loin que mercredi, les inspecteurs chargés de l’enquête ont reçu, au niveau du ministère de la Santé le mari d’une des parturientes décédées. Pour rappel, M. Moussaoui, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’avait pu se présenter au moment ou la commission était à pied d’œuvre à Tizi-Ouzou, étant retenu au sud du pays par son travail. Contacté ce dernier a bien confirmé les dires de notre source. « J’ai été effectivement reçu par les membres de la commission d’enquête, au niveau du ministère de la Santé. Ils m’ont posé beaucoup de questions », dira t-il. Selon ses propos, les membres de ladite commission lui auraient demandé « si la défunte ne se plaignait pas de problèmes de santé avant son admission au niveau de la clinique Sbihi. » « Ils m’ont demandé de tout raconter, de rapporter tous les faits jusqu’au moindre détail. Ils voulaient tout savoir, notamment sur son état de santé depuis le moment où je l’ai conduite à la clinique Sbihi jusqu’au jour de son décès », a-t-il expliqué. Pour rappel, la défunte épouse de M. Moussaoui est décédée à Sbihi, le 27 décembre dernier. Elle était âgée de 30 ans. Le mari avait, en effet, dénoncé à travers la presse nationale « une certaine négligence » au niveau dudit établissement comme ça a été rapporté dans l’édition de La Dépêche de Kabylie du 8 janvier dernier. Notre interlocuteur conclura en précisant qu’à la fin de l’entretien, les membres de la commission d’enquête lui auraient assuré de tout faire pour définir les vraies circonstances des décès de ces parturientes dont son ex épouse. « Ils m’ont dit que le ministre de la Santé leur a demandé d’activer et de lui remettre un rapport détaillé sur les circonstances des décès des six parturientes ».        

Samira Bouabdellah

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