Le transport ferroviaire paralysé

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Les travailleurs de la société nationale du transport ferroviaire (SNTFP) continuent leur mouvement de grève, entamé avant-hier.

En effet, les négociations, qui ont eu lieu dans l’après-midi de lundi dernier et qui se sont poursuivies dans la matinée d’hier, n’ont abouti à rien. Les grévistes se sont montrés attachés à leur revendication et exigent la prise en charge «immédiate» de leur doléance pour reprendre le travail. Les grévistes rencontrés à l’intérieur de la gare de l’Agha, à Alger, ont fait savoir que la direction générale s’est engagée à soumettre les revendications au ministère des Transports pour y apporter des solutions fermes. Mais en attendant la réponse de la tutelle, «la grève sera toujours maintenue», ont-ils lancé. A retenir que selon la nouvelle grille de salaire en vigueur, depuis 2009, les protestataires devront bénéficier d’un rappel de 42 mois, dont six mois ont été versés entre janvier et mars de l’année courante. Mais en raison des incapacités financières, l’entreprise refuse de verser les 36 mois restants pour les travailleurs, selon la direction générale de la SNTF. En revanche, les grévistes se sont montrés déterminés à aller au bout de leur revendication. Par ailleurs, les usagers, notamment les employés, ont exprimé leur désarroi face à la poursuite de cette grève qui les pénalise. Les habitués des trains Boumerdès-Alger ont dû utiliser d’autres moyens de transport pour joindre leurs postes de travail. Il est utile de rappeler que les travailleurs de la SNTF ont déclenché en 2011, une grève qui avait duré plusieurs jours, pour réclamer une augmentation salariale avec effet rétroactif, à partir de 2009.

Samira Saïdj

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