Le rôle du service d’aide médicale urgente (SAMU) dans la prise en charge rapide des urgences médicochirurgicales, et la nécessité d’une formation continue de ses éléments a été longuement discuté hier, lors de la première journée des urgences médico-chirurgicales organisée au niveau du CHU de Tizi-Ouzou. Une occasion de mettre en avant la contribution de ce service qui a effectué 1 566 interventions depuis le début de l’année en cours, dont 569 interventions primaires. Le SAMU est vu comme étant l’un des premiers maillons de la chaîne dans la prise en charge en urgence des malades. Un rôle largement mis en exergue, avant-hier, lors de la 1ère journée des urgences médico-chirurgicales. Organisée au centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, la journée a eu pour thème « le rôle du SAMU dans la prise en charge des urgences ». Depuis le début de l’année, le SAMU de Tizi-Ouzou est intervenu dans 1 566 cas. C’est ce que souligne le Dr M. A. Hadid, médecin chef du SAMU, dans sa communication présentée à l’occasion. Les interventions de ce service étaient « primaires », suite à des accidents de la route ou domestiques et à d’autres urgences soulignées, avec 569 interventions. Le reste étant des interventions secondaires interservices et inter hospitalières avec 997 interventions, selon des chiffres communiqués par le même Dr Hadid qui précise que le service d’aide médicale urgente, qui a été sollicité suite à 2.330 appels reçus depuis le début de l’année, a effectué 224 évacuations de personnes vers la structure sanitaire. Toujours dans le cadre des interventions primaires du SAMU, 287 personnes ont été traitées sur place, ajoute le communiquant. Ce dernier précisera, néanmoins, que des décès sont parfois déplorés. Ainsi, le médecin chef du SAMU affirme que 23 décès ont été signalés pendant la même période de l’année, soulignant que l’année dernière, ils étaient 47 personnes décédées enregistrées auprès de son service. Le nombre des interventions au cours de l’année écoulée a été quand à lui, de 2 464, dont 932 primaires. Lors de son intervention à l’ouverture de la journée, le Pr. Ziri, directeur général du CHU, a souligné la nécessité de se pencher sur l’équipe d’intervention. Ceci « en valorisant la formation en médecine d’urgence et de catastrophe », dira-t-il en soulignant que « cela, permettra une meilleure prise en charge sur les lieux, suite à une intervention urgente de l’équipe ». L’intervention efficace des équipes du SAMU est aussi un moyen, ajoute le responsable de « diminuer le flux des urgences vers le service de l’hôpital ». Le directeur général a, par la suite, appelé à une communication permanente et meilleure entre le SAMU et les équipes médicales, au sein de l’hôpital, qui prennent le relais après l’évacuation des malades vers leurs services.
T. Ch.