La vie reprend son cours normal à Larbâa Nath Irathen

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Dès que le temps s’est calmé et dès que les engins sont venus à bout de la neige, surtout sur les axes routiers de différents villages, de la localité de Larbâa Nath Irathen qui sont rouverts à la circulation, les habitants se sont pressés dans le marché et les magasins dans l’espoir de s’approvisionner avant que le temps ne se gâte une autre fois. D’autant plus, qu’en cette période, les gens n’ont qu’une idée en tête : faire la fête et oublier les intempéries. En effet, en l’espace de quelques heures, les rues et ruelles du chef-lieu étaient bondé de monde. La circulation était très difficile, les véhicules et les piétons partagent les chaussées rétrécies par la neige, pressant le pas, essayant de se frayer un passage, tant bien que mal, pour être le premier servi, sans doute, pour revenir à temps à la maison. Sauf que, ces derniers ne se doutent pas de la surprise qui les attend. Les prix sont hors de portée, Ils ont atteint des pics vertigineux. Une inflation jamais atteinte dans l’histoire de notre pays. Beaucoup ne s’attendent pas à une telle surprise ! Du moins, pour les petites et moyennes bourses. «Impossible de faire des courses avec ces prix ! Par où commencer ? Surtout quoi acheter… tout est cher. Un dîner de rien du tout peut coûter les yeux de la tête ! Pour un poulet, un dessert et un peu de légumes, il faut débourser entre 6000 et 8000 da. Alors que mon salaire ne dépasse pas les 18000 da. Comment voulez-vous suivre avec de tels prix ? Et le pire est à venir. A cette cadence, même le lait et le pain, je ne peux les assurer pour ma famille. Que dire alors des pauvres pères de familles qui ont un malade à leur charge?», nous dira Khaled, un quinquagénaire croisé dans une rue du chef-lieu. Effectivement, il y a de quoi s’inquiéter. De plus en plus, les gens ne comprennent pas comment faire face. Il suffit de faire une comparaison entre le début de l’année 2014 et ce début d’année 2015, pour se rendre compte de la réalité. Le poulet se vendait en début 2014 entre 250 da et 270 da le kilo, cette année, il se vend entre 420 et 450 da. En l’espace de quelque mois, les prix on connu des hausses inexpliquées et sans raison apparente. Certains profitent de la moindre occasion pour créer la spéculation. Toujours dans le but d’amasser un maximum d’argent.Bien entendu, à chaque fois c’est les citoyens qui payent les pots cassés. Et ceux qui ont plusieurs revenus ne se soucient même pas des autres. De la sorte, ils encouragent indirectement, ces «Bourreaux» à déstabiliser le marché. Cette situation commence à inquiéter plus d’un. A ce rythme, certains redoutent de se retrouver dans la rue pour tendre la main. Enfin, les citoyens espèrent toujours voir le marché se stabiliser d’ici peu de temps. Mais beaucoup restent pessimistes et redoutent le pire.

Youcef Ziad

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