«C’est en bonne voie…»

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L’opération de solidarité pour sauver le petit Amar Hassaine, âgé de 11 ans atteint d’une leucémie aiguë lymphoblastique du sang (LAL T type 2) hospitalisé depuis le 12 mars au CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, en est à sa neuvième journée. En effet, l’ultime espoir pour sauver la vie d’Amar est une prise en charge en France où il pourrait subir une greffe de la moelle dont le coût est évalué suivant le devis estimatif établi par le groupe hospitalier Robert Debré à Paris, à plus de 387 000 euros, soit l’équivalent de 60 millions de dinars algériens. Et vu l’incapacité de sa famille de faire face à cette très grosse facture, un grand élan de solidarité s’est tissé autour d’elle. «L’opération de récolte de dons est en bonne voie. Pour l’heure, nous avons réussi à rassembler plus deux milliards cinq cents millions sans compter la recette d’aujourd’hui…», nous affirmera M. Ramdhane Iguer, l’un des membres du comité du village Adjerar dans la commune de Fréha relevant de la daïra d’Azazga d’où est originaire le garçonnet, joint hier par téléphone. L’appel aux dons pour sauver le petit villageois, lancé par l’Aârch d’Ath Djennad, a été entendu par notre communauté algérienne à l’étranger, notamment celle vivant en France qui répond toujours présente aux appels venant du «Bled» comme ils aiment à dire. Comme chacun sait, notre communauté en France possède une caisse dite spéciale alimentée par les dons des émigrés, son objectif étant de venir en aide aux malades nécessitant une intervention à l’étranger, de rapatrier des dépouilles au pays, ou comme a été fait pour beaucoup de communes acheter des tables froides. «Nous avons lancé un appel à notre communauté à l’étranger pour nous venir en aide et comme toujours ils ont répondu présents. Ils ont même eu la bonté d’organiser un gala où 12 chanteurs se produiront et la recette sera versée à la caisse pour sauver le petit Amar», nous apprendra M. Iguer. «Les entreprises nationales et privées que nous avons approchées n’ont pas encore répondu mais nous sommes confiants», dira-t-il ajoutant : «Depuis le début de cette opération, il y a de cela neuf jours, pas moins de 300 bénévoles sont mobilisés chaque jour de 06h00 du matin jusqu’au soir, répartis sur différents sites. Une fois la quête quotidienne terminée, nous procédons au comptage et tenons une assemblée générale pour décider des destinations du jour suivant et de la liste des bénévoles qui y prendront part. A titre d’exemple, pour la seule journée d’aujourd’hui, nous avons fait 24 sites à Tizi-Ouzou…», expliquera-t-il. Pour conclure, M. Iguer tiendra à remercier les bienfaiteurs et les âmes charitables, au nom des parents du petit Amar : «Ils ont été nombreux à répondre à l’appel urgent aux dons que nous avons lancé. Nous les remercions grandement pour leur contribution à la prise en charge financière des soins nécessaires à la survie d’Amar”.

Taous. C.

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