Les paramédicaux exerçant à l’établissement public hospitalier (EPH) de Kherrata ont répondu massivement à l’appel de l’intersyndicale pour la grève de deux jours (17 et 18 octobre), entamée hier. Le taux de suivi au premier jour de cette grève nationale a atteint les 95 %, a indiqué le secrétaire général de la section syndicale des paramédicaux de l’EPH de Kherrata. Le maintien de la retraite anticipée, considéré comme un acquis irrévocable par les travailleurs, et l’amélioration du pouvoir d’achat des ouvriers de ce secteur sont les revendications essentielles portées par les grévistes. «Nous demandons le maintien de la retraite sans condition d’âge et l’amélioration du pouvoir d’achat des ouvriers», a affirmé l’un des syndicalistes de l’EPH de Kherrata, l’une des plus grandes structures sanitaires existantes à l’Est de la wilaya de Béjaïa. Par ailleurs, le service minimum a été respecté et garanti au niveau de cet hôpital. C’est le cas également au niveau de l’hôpital d’Aokas. «Un consensus s’est dégagé sur le service minimum. On ne peut pas renvoyer une personne venue pour des soins urgents ou une injection. Le service des urgences a fonctionné le plus normalement», nous a indiqué un infirmier. À souligner que l’intersyndicale projete de renouveler cette grève, la semaine prochaine (24 et 25 octobre), au cas où la tutelle ne répondrait pas favorablement aux doléances soulevées par les travailleurs.
Boualem S.