Le Snateg ne cède pas

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Le Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (Snateg) annonce qu’il recourra à une nouvelle action de protestation.

En effet, cette formation syndicale prévoit une marche nationale «pacifique» à Alger, pour «ancrer la culture des libertés syndicales en Algérie et dénoncer l’expulsion arbitraire de syndicalistes en raison de leur appartenance syndicale», soutient-elle dans un communiqué rendu public. Après la marche avortée par les forces de l’ordre à Béjaïa jeudi dernier, voilà que ce syndicat annonce une énième action de protestation. «Les forces de sécurité ont arrêté le président du syndicat et des centaines de militants, pour les empêcher d’exercer leur droit constitutionnel de se réunir pacifiquement afin de faire valoir leurs droits légitimes et d’exiger la réintégration de tous les syndicalistes licenciés, sans aucune condition ou restriction», explique la même source. Devant cet état de fait, ce syndicat a déploré «le comportement excessif des forces de sécurité» et s’interroge sur «l’intérêt à vouloir étouffer, à chaque fois, nos actions et empêcher le monde de voir notre vraie force de représentativité des travailleurs au sein du groupe Sonelgaz». Le bureau national du Snateg remercie, par ailleurs, tous les militants et les militantes qui ont répondu à leur l’appel national, «en traversant de longues distances pour participer à la marche baptisée ‘’Honte à la Sonelgaz’’, prévue dans la wilaya de Béjaïa». Il y a lieu de rappeler, en outre, que les travailleurs d’électricité et du gaz disent lutter depuis plusieurs années « pour leur dignité et les libertés individuelles, ainsi que pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, devenues complexes». Cette entité syndicale exige, ainsi, «le respect des libertés syndicales, l’augmentation des salaires à 50%, la promotion automatique après 3 ans de travail, ainsi que de la fixation des primes de risques pour les travailleurs exécutifs et les agents de sécurité et des primes d’encouragement pour tous les travailleurs sans distinction». Aussi, le Snateg insiste sur le fait de consacrer des heures d’allaitement pour les femmes, à partir du moment où elles rentrent de leurs congés de maternité.

L. O. CH

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