Les enseignants de la faculté des Lettres et Langues protestent

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En signe de protestation contre l’agression dont a été victime, au début de la semaine en cours, leur collègue M. Bougchiche, au moment même de l’exercice de ses fonctions dans l’enceinte universitaire, des enseignants de la faculté des Lettres et Langues de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou ont observé, dans la matinée d’hier, un piquet de grève devant le siège du rectorat. Dans une déclaration, dont une copie nous a été transmise, les enseignants protestataires dénoncent « avec véhémence cette énième atteinte à la dignité de l’enseignant » et condamnent fermement « cet acte de violence qui vient s’ajouter à la longue liste des multiples dépassements et autres agressions…». Les protestataires contestent, en outre, le « climat délétère et l’atmosphère morose, voire funeste, dans laquelle patauge notre université ». Parallèlement à cette action de contestation, les enseignants du département de français ont gelé les examens de rattrapage. Aussi, une plateforme de revendications a été transmise au recteur de l’université. Les grévistes exigent particulièrement dans leur requête l’assurance de la sécurité des enseignants pendant l’exercice de leurs fonctions, l’application stricte de la réglementation en vigueur à l’encontre de toute personne impliquée dans un acte de violence, l’installation d’un service de conseil et d’accompagnement juridiques des enseignants et la prise de mesure disciplinaires en vue d’éradiquer la délinquance en milieu estudiantin. L’encouragement de projets de recherche en lien avec les causes de la violence à l’université, mais aussi l’amélioration des conditions de travail font aussi partie des revendications des enseignants protestataires.

D. T.

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