La crise perdure dans 18 communes

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Pas moins de dix-huit communes de la wilaya de Bouira sont privées d’alimentation en eau potable depuis le 21 novembre dernier.

La rupture en alimentation a eu lieu pour rappel après l’éclatement de la principale conduite d’eau du réseau des grands transferts du barrage Koudiet Acerdoun. Dans les daïras d’Aïn-Bessem, Sour El-Ghozlane, Bir-Ghbalou, Souk El-Khmiss, Lakhdaria et Aomar, les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer, surtout que les camions-citernes, assurés par les équipes de l’ADE, n’alimentent que quelques quartiers et les établissements publics. Malgré l’annonce faite par la direction de l’ADE, samedi dernier, faisant état de la fin des travaux de réparation de la conduite principale, l’eau n’arrive toujours pas dans les robinets des abonnés de ces communes. «A la maison, nous avons consommé notre citerne d’une capacité 1 000 m3. Désormais, nous sommes obligés de nous alimenter à partir d’une source d’eau, située à plus de 7km de chez nous. Pour notre consommation quotidienne, nous sommes aussi obligés d’acheter de l’eau minérale, et cela dure depuis près de 10 jours. Les camions-citernes n’alimentent que quelques quartiers et les établissements publics, en plus de leur nombre insuffisant face à la forte demande ! Nous attendons avec grande impatiente la reprise de l’alimentation», nous a expliqué, hier, un habitant de la commune d’Aïn-Bessem, également touchée par cette rupture d’alimentation. Pour leur part, les services de l’Algérienne des eaux (ADE) de Bouira ont assuré, samedi dernier, dans un communiqué publié sur leur page Facebook, que la reprise de l’alimentation en eau potable se fait d’une manière progressive, en attendant le remplissage des châteaux d’eau et des réseaux de distribution. Cependant, et plus de 48 heures après cette annonce, l’eau ne coule toujours pas des robinets.

Oussama K.

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