C’est dans le cadre de la série des conférences politiques d’évaluation que la direction nationale du Front des forces socialistes tient déjà depuis un mois que s’est tenue une rencontre-débat animée par Issad et Lamdani, tous deux membres du secrétariat national du parti, vendredi dernier au niveau de la salle des fêtes de la ville des Ouadhias.Cette conférence qui a regroupé les militants et sympathisants ainsi que les amis du Front des forces socialistes des quatre coins de la daïra des Ouadhias, à savoir les communes de Tizi N’tleta, Agouni Gueghrane, Aït Bouadou ainsi que la commune des Ouadhias a été l’occasion pour la famille du FFS de faire une halte politique, pour s’attarder et surtout dégager des perspectives qui pourrant donner lieu à une redynamisation de l’activité politique du parti à l’échelle locale mais également aboutir au dénouement de la situation de léthargie dans lesquelles sont confinées les sections locales dans la daïra. Prenant la parole en premier, M. Issad déclarera d’emblée que “la CPE ( Conférence politique d’évaluation) est une opportunité politique pour chaque militant de faire son autocritique et dégager un vrai diagnostic de la situation du parti”. “Cette occasion constitue une halte qui nous permettra de mieux nous regarder nous mêmes et de mieux voir le chemin parcouru depuis ces seize années de légalité. Elle constituera un miroir qui nous renverra fidèlement l’état d’esprit et l’état des lieux de nos sociétés et de notre parti et en conséquence notre place dans celle-ci”, indiquera par la suite le conférencier, juste après le discours d’ouverture la parole a été donné aux présents parmi aux militants mais également à tous ceux qui ont tenu à s’exprimer et de donner leurs avis respectifs, par rapport à la politique du parti. Il faut dire que les débats ont été très animés puisque les intervenants ont dans leur majorité relevés le vide organique que vit le parti en général et les sections locales en particulier certains ont parlé de l’absence de communication et d’information au sein du parti “les défaillances sont en amont et en aval, la communication est inexistante entre la direction et la base militante, l’inverse est valable également”, déclare non sans amertume un militant universitaire.Outre le bilan et l’évaluation interne du parti, les animateurs de la conférence se sont également prononcés vis-à-vis de certaines questions d’actualité, à l’image de la pétition pour la justice et contre l’impunité signée entre autres par M. Aït Ahmed et Houari Addi. “Le FFS n’est pas prêt à céder un iota de ses principes et de sa ligne politique à savoir son opposition radicale au système en place et son engagement à œuvrer dans le sens de l’alternative démocratique et sociale”, déclarera en substance M. Issad.A la fin des travaux de la conférence politique d’évaluation, les membres de la direction nationale ont procédé à l’installation d’un comité zonal chargé de gérer la transition qui mènera vers la restructuration des structures locales du parti.L’animateur de cette rencontre a dit préférer conclure par un passage de la lettre explicative du premier secrétaire du parti qui disait “ce regard rétrospectif devra être suivi d’un regard introspectif lucide, serein, apaisé pour comprendre ce qui nous arrive, comment cela nous est arrivé et comment nous allons avancer. Ce regard rétrospectif doit nous servir à trier dans nos actes, nos écrits et nos comportements ce qu’il faut garder, ce qu’il faut bannir, ce qu’il faut améliorer”, conclura par la suite M. Issad.
A. Z.