“La DTP n’a jamais demandé de l’argent”

Partager

Qui est “coupable” de la fermeture de l’aéroport internationale Abane-Ramdane ? La polémique prend de l’ampleur parmi les différents intervenants inconstitutionnels de la wilaya de Bgayet.Après l’EGSA, voici que l’APW charge de nouveau la direction des travaux publics qui avait invoqué une carence budgétaire. Il n’y avait pas d’argent pour réparer à temps le tarmacadam ? Hamid Ferhat écarte d’un revers de la main les “prétextes” de Mme Houria Rahou. “La DTP n’a jamais, au grand jamais, réclamé de l’argent. Elle s’est toujours contentée de demander de l’argent pour le rafistolage des chemins de wilaya, ce qu’elle a, d’ailleurs, toujours obtenu”, dit-il. Pour lui, c’est clair : c’est une chaîne d’ “irresponsabilités” qui a conduit à la fermeture de l’aéroport et, auparavant, à une “grave prise de risques avec les aéronefs”.“Le budget de wilaya aurait pu suffire aux dépenses inhérentes à la réparation de la piste de l’aéroport, si Mme Rahou avait cru bon devoir introduire à temps une demande en ce sens”, poursuit Hamid Ferhat dans une déclaration à La Dépêche de Kabylie. Le directeur de l’EGSA Abane-Ramdane avait rejeté la responsabilité de la fermeture d’une partie de la piste de l’aéroport sur la directrice des travaux publics. “J’ai saisi la DTP de la situation au mois de novembre 2004 et rien n’a été fait”, révèle Nourredine Kerrouche. Ce à quoi la directrice des travaux publics avait répondu que son département, à l’époque, était sans le sou. “Cela fait seulement quinze à vingt jours que l’on m’a informée de l’inscription de crédits pour l’année 2005”, explique Mme Rahou. 1000 m sur 2400 de la piste d’atterrissage de l’aéroport ont été fermés depuis le mercredi dernier en raison de graves fissures. Les équipements aux sols ont été emportés par les dernières intempéries.Les dessertes internationales d’Air Algérie et d’Aigle Azur sont, depuis, dirigées sur Alger. La DTP, les bras tendus au ciel, affirme guetter un moment d’éclaircie pour procéder aux réparations nécessaires, car “on ne peut pas poser d’enrobé sous la pluie”.

M. Bessa

Partager