380 produits validés par les experts

Partager

L’Agence nationale de valorisation des produits de la recherche scientifique vient d’approuver 380 produits qui seront présentés aux consommateurs notamment les opérateurs économiques privés et publics les 21, 22 et 23 mai lors de la tenue du premier Forum national de la recherche (Forem1), a annoncé hier la ministre délégué chargé de ce dossier, Mme Souad Bendjaballah invité hier au Forum de l’ENTV pour débattre des résultats annuels de son secteur. Ce sont là des projets relatifs à différents secteurs d’activités à savoir la santé, l’économie, l’agriculture et l’alimentation, la gestion urbaine, les ressources en eau, le logement, les nouvelles technologies de l’information et les matériaux. Ces produits qui selon la ministre sont des propositions de recherche pertinente, seront lors de la tenue du Forem1 dévoilés aux utilisateurs qui, une fois en contact avec l’auteur de la recherche pourra signer des conventions pour l’adoption du projet. « Je souhaiterais qu’il y aurait autant de signature de convention avec les chercheurs », a-t-elle dit en présence des opérateurs économiques et des chercheurs scientifiques venus exprimer leurs doléances. Le but recherché par le programme du développement de la recherche scientifique mis en place dans le cadre du PSRE est précisément de créer une synergie entre la communauté scientifique et le monde socioéconomique, souligne la ministre. Concernant la participation des entreprises au développement de la recherche, le responsable du centre de recherche et de développement de Saidal, M. Chakou avait posé le problème du refus d’octroi à Saidal le bénéficie des mesures incitatives et d’encouragement dont doit profiter chaque entreprise s’étant impliquée directement par un pourcentage de son chiffre d’affaires, tel stipulé par la loi 98. En guise de réponse, Mme Bendjaballah relève qu’il y a eu un dysfonctionnement dans les prémices de l’application de cette loi. « Saidal est l’exemple de synergie entre la recherche et les entreprises « , souligne-t-elle. La restructuration des entreprises a entravé quelque peu le développement de la recherche. « La première tranche du financement de la recherche étant consommée, Saidal au moment où demande l’octroi de la seconde tranche, elle a subi la restructuration », a-t-elle expliqué en ajoutant qu’aujourd’hui, si le ministère de l’Industrie lui refuse la demande c’est, qu’en effet, elle fait partie aujourd’hui du SGP. « Le pays est en restructuration, beaucoup de secteurs d’activités subissent les conséquences », a-t-elle regretté en déclarant que le problème qui se pose aujourd’hui dans la loi 98 est : quelle est la part du chiffre d’affaires des secteurs privé et public dans le financement de la recherche ? A cet effet, Mme Bendjaballah informe que son département vient de mettre en place une équipe de pilotage qui œuvre à dégager l’inventaire sur la base d’un bilan chiffré et une évaluation qualitative afin de mieux étudier la manière dont on utilise les fonds. L’étude est confiée à un centre de recherche qui puisse nous éclairer sur les axes prioritaires et stratégiques qui détermineront les entreprises qui feront l’objet des incitations fiscales. En définitive, la ministre a lancé un appel à l’adresse des entreprises afin de s’impliquer davantage dans la recherche.

Sabrina Bouras

Partager