Mécontentements dans les rangs du FLN

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l Alors que 23 partis- dont le nouveau représentant du pôle démocratique et républicain en l’occurrence l’ANR-UDR, ont déposé à Boumerdès leurs listes de candidats aux prochaines législatives, une vague de mécontentement secoue dans ce département les militants du plus vieux parti national.

Représentant différentes kasmates, près de 100 militants du FLN ont, en effet, organisé hier un sit-in devant la mohafadha de Boumerdès, contestant la liste des candidats qui vient d’être rendue officielle par l’instance centrale de leur formation politique. “Nous ne participons pas à la campagne électorale et le jour du vote nous procéderons à la fermeture des kasmates”, criaient à tue-tête les protestataires.

La plupart d’entre-eux expliquent que “mis à part Hachemi Djiar figurant d’ailleurs à la tête de ladite liste, tous les autres noms sont moins méritants que les postulants injustement écartés par l’état-major”.

Celui-ci a refusé aux dires des protestataires, de retenir les candidats élus démocratiquement et qui répondent mieux aux critères d’éligibilité, à savoir la compétence scientifique, l’ancienneté de sept ans au minimum, la discipline et l’assise populaire.

L’état major a perdu la tête, il ne peut plus distinguer entre les “bons” et “mauvais” candidats, selon le témoignage d’un candidat lésé lors de la confection de ladite liste.

Et pourquoi donc l’instance centrale du parti n’a pas encore procédé à l’installation officielle des mohafadhs ? Elus il y a plus de cinq mois, s’interroge-t-on encore. Avant de répondre en termes à peine volés, que ce “parti refuse que la démocratie fonctionne dans des limites convenables au sein de la base.”

Les autres partis affichent une sorte de sérénité. Notamment, la nouvelle formation politique qualifiée de bourgeon du pôle démocratique et républicain. Dans ce département, la liste de la dite alliance démocratique est drivée par Moussa Belkacem membre du bureau national de l’UDR et cadre supérieur au groupe EPLF. En seconde position et c’est important, on retrouve Aïcha Yahiaoui, professeur. à l’université et connue dans le mouvement associatif.

Salim Haddou

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