Comme annoncé dans notre édition d’hier, le FFS a inauguré officiellement son université d’été qu’il organise à Souk El Tenine, une commune du littoral bougiote. Ouverte par Karim Tabou, premier secrétaire du parti, malgré le fait qu’il soit officiellement en congé et dont l’intérim est assuré par Betatache Ahmed, cette rencontre sera une opportunité de débat et d’échange sur les thématiques d’analyse et d’action pour une plus forte participation des jeunes à la politique comme tiennent à le souligner les principaux responsables du parti. Trois conférences ont été programmées dont la première avait traité des moyens que l’on pouvait utiliser pour mener un combat et l’exemple donné était celui du poète Mahmoud Darwish, ce militant de la cause palestinienne. Ce thème avait été développé par le docteur Jamil Chahine et Karim Tabou. Dans la soirée d’hier, ce fut au tour du professeur Derguini et du syndicaliste Aït Ouakli de parler du problème politique par excellence, à savoir la construction d’une société souveraine et citer le cas du syndicat et de confirmer ainsi la complémentarité entre la pratique et la théorie. Enfin pour cette soirée, l’ancien du FFS qui est de retour, Halet Rachid en l’occurrence, animera avec le responsable du RAJ et membre de la direction du FFS, Hakim Addad, une dernière conférence qui portera sur les aspects organisationnels en général d’un parti politique ou d’une organisation quelconque. En sus de ces conférences nocturnes, trois ateliers ont été dégagés, animés par Betatache, premier secrétaire par intérim du FFS et le professeur Boudersa pour celui traitant de la citoyenneté, par Bouiche, journaliste et le docteur Madani pour celui traitant de l’Internet comme moyen de communication politique et enfin par Behloul et Chaïb, tous deux secrétaires nationaux pour celui traitant des étudiants dans la parti. Pour joindre l’utile à l’agréable, les matinées sont réservées aux travaux d’ateliers et visites de l’APW de Béjaïa, de l’APC d’Aït Smaïl et de l’association écologique Cap Vert d’Aokas et enfin les après-midis consacrées à des détentes à la pages. “Penser et agir autrement est l’objectif de cette formation. C’était programmé depuis longtemps et nous respecterons ce programme. Pour votre question sur les clans au niveau du parti, je vous réponds qu’il n’y en a plus depuis le dernier congrès. Nous épousons tous les idées du parti mais nos visions diffèrent certainement, c’est la raison pour laquelle certains personnes qui sont contre notre parti disent qu’il y a des clans.” Nous avait répondu Batatache, premier secrétaire par intérim au moment où il animait l’atelier de la citoyenneté.
A. Gana