Deux terroristes, dont l’identité n’est pas encore dévoilée, se sont simultanément livrés aux autorités il y a moins de dix jours, à l’est d’Alger.Les deux redditions ont précisément eu lieu dans les localité de Benzerga et de Réghaïa. Agés de 32 et 35 ans, les deux redditionnistes auraient remis aux autorités l’un une arme automatique et l’autre une grenade.Sans s’apesantir sur leur itinéraire en tant que sanguinaires, nos sources expliquent qu’ils faisaient partie d’une phalange du GSPC dont le rayon de subversion s’étend de Keddara à Aïn-Taya en passant par Réghaïa. Intervenant méthodiquement dans cette zone, les forces combinées de sécurité y ont éliminé, pour rappel, entre 2001 et 2004, plus de 300 éléments de Katibet El Feth et de la serriat El Horra (section libre) créée par Hassan Hattab, l’ex-émir du GSPC. Sous la pression militaire qui se poursuit à l’approche du référendum pour la paix et la réconciliation nationale, de nombreux terroristes seront tentés, a-t-on analysé, de rallier l’ordre public.Ce constat est valable à l’est de Boumerdès où pas moins d’une vingtaine de repentis furent signalés entre novembre 2004 et février 2005, dans des circonstances presque similaires : forcing de l’ANP au moment où se profilait déjà la politique de réconciliation nationale.
Salim Haddou