l Les deux présumés auteurs de l’assassinat d’un jeune homme âgé de 32 ans à Aïn El Hammam, survenu en décembre 2002, ont été arrêtés en fin de la semaine dernière par les éléments de la sûreté de daïra d’Iferhounen.Il s’agit, selon des sources policières, de deux amis, B.D. et M.C., originaires de la même localité.Les deux inculpés ont été mis en détention provisoire avant de les traduire devant le procureur près le tribunal d’Aïn El Hammam, après qu’ils soient passés aux aveux, ajoute la même source.L’affaire remonte au 17 décembre 2002 lorsque la victime, M. M.H., s’est dirigée en compagnie de M.C., à bord d’une voiture de marque Citroën Saxo, vers une brasserie de la ville d’Aïn El Hammam.Après avoir siroté plusieurs bouteilles d’alcool, les deux “amis” se sont dirigés vers le lycée de jeunes filles de la même localité. La victime, ignorant le stratagème que son ami lui a préparé, accepte d’aller à la rencontre d’une autre personne sur le lieu indiqué. Il s’agit, en fait, de B.D. qui a reconnu, face aux enquêteurs, avoir commis l’assassinat.Celui-ci, à bord de sa voiture de marque Peugeot 505, attendait l’arrivée de sa victime et de son complice, M.C. Arrivés sur les lieux, les deux complices exhortèrent la victime de leur restituer la somme de 15 millions de centimes, en coupures falsifiées, qu’ils lui auraient confié.Face au refus de M.M.H d’obtempérer, les deux complices le ligotèrent avant de l’étrangler jusqu’à ce que mort s’en suive. Sa dépouille sera ensuite transportée pour y être enfouie dans un garage, lieudit “Aheddar” dans le village de Béchar, dans la commune d’Imsouhal. Près de dix jours après, soit le 21 décembre 2002, le corps de la victime fut déplacé vers le lieudit “Taslent N’Ali”.L’enquête qui était confiée au départ à la Gendarmerie d’Abi Youcef n’a pu “aboutir en raison des événements de Kabylie. Ce qui a contraint le procureur ayant la charge du dossier, de retirer l’enquête à la Gendarmerie à la faveur de la sûreté d’Iferhounen”.Les investigations menées par le commissaire, M. Triki et l’officier de la police judiciaire, H. Ould Fella, ont permi l’arrestation des deux présumés assassins qui sont passé aux aveux.
M. A. T.