Les enfants de chouhada observeront un sit-in le 22 mai devant la présidence

Partager

La coordination nationale des enfants de chouhada(CNEC) a décidé d’investir la rue, afin de se faire entendre , en appelant les enfants de chouhada a observé un sit-in ouvert le 22 mai prochain devant la présidence, jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Cette décision est venue suite à la conférence nationale des assemblés wilayales de la (CNEC), qui s’est tenue le 14 de ce mois courant à Jijel  » suite à la non satisfaction de toutes nos revendications, que nous avons adressées au président de la République, au Premier ministre et à tous les ministères concernés par l’application de la loi relative au chahid et au moudjahid, la (CNEC) a décidé de sortir dans la rue pour préserver la dignité du fils de chahid  » a affirmé Khaled Bounedjma le président de la (CNEC) hier, lors d’une conférence de presse tenue au niveau de la maison de la presse Tahar Djaout à Alger. Ajoutant que  » on a évité cette décision deux années durant, mais vu la sourde oreille des responsables, on n’a pas d’ autre choix que d’investir la rue « .

Celui-ci a tenu à préciser que les enfants de chouhadas vivent dans une situation lamentable  » ils ne bénéficient de rien, ni de logements ni d’argent, en plus ,on leur supprime les licences d’importation, après que la décision ait été signée par le président  » s’exclame Bounedjma.

De ce fait ,ce dernier a assuré que la (CNEC) est déterminée à aller jusqu’au bout afin d’arracher les droits des enfants de chouhada  » on a réitéré à Karim Djoudi, ministre des Finances toute notre volonté afin que la licence d’importation et la loi relative au chahid et au moudjahid soient acquises aux ayants-droit  » a-t-il affirmé.. Précisant que la (CNEN) n’est pas prête à négocier ses revendications avec qui que ce soit sauf le président de la République.

À travers ce sit-in, la (CNEC) appelle à la démission du gouvernement qui selon l’interlocuteur,a mis en veilleuse toutes les décisions du président  » si on est dans un Etat de droit, pourquoi on n’applique pas les lois qui ont été adoptées au parlement?  » s’interroge-t-il. En dénonçant les agissements de l’administration algérienne qui poussent les algériens à sortir dans la rue  » on doit mettre en place des réformes administratives et non pas des réformes politiques « .

La (CNEC) demande également l’intervention du parlement pour faire concrétiser la loi criminalisant la colonisation française, qui doit être selon lui, la seule condition avant d’établir des relations économiques avec la France.

Par ailleurs, Khaled Bounedjma a rapproché à la télévision algérienne de ne pas avoir couvert les conférences et les rencontres de la (CNEC)  » la télévision n’a pas couvert la conférence nationale à Jijel parce que on a appelé à la concrétisation de la loi qui criminalise la colonisation française « .

Samira Saïdj

Partager