Au premier jour de la grève de l’Intersyndicale de l’éducation, la Fédération des associations de parents d’élèves de la wilaya de Béjaïa menace de recourir à la justice «pour défendre les droits constitutionnels des élèves».
Dans une déclaration remise à notre rédaction, la fédération juge que «seul le dialogue permet de surmonter les malentendus», affichant son soutien «aux efforts déployés par la ministre de l’Éducation nationale» pour, souligne-t-on, «asseoir une école de qualité ouverte sur l’universalité selon les normes internationales». La Fédération des associations de parents d’élèves de la wilaya de Béjaïa rappelle, dans son document, avoir rencontré fin décembre dernier la ministre de l’Éducation pour discuter des problèmes liés au secteur de l’éducation localement.
Pour cette organisation, la grève de l’Intersyndicale peut avoir des «retombées négatives» sur la scolarité des élèves, comme ce fut le cas l’an dernier suite au mouvement de grève du Cnapeste. «Une grève prolongée de trois mois, rappelle-t-on, qui avait fortement pénalisé les élève, qui, ajoute-t-on, ont payé et paient encore lourdement les conséquences entraînant une régression significative aux examens officiels (Bac et BEM) dont des centaines d’élèves ont été exclus, dont beaucoup injustement»
Il est à signaler que la grève de l’Intersyndicale de l’éducation à Béjaïa a été « peu suivie» hier par les enseignants aux quatre coins de la wilaya, selon une source de la direction de l’éducation.
F. A. B.