La grève perdure !

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En grève depuis le 6 janvier dernier, la colère ne semble pas baisser chez les étudiants de la troisième année du département de génie civil.

Hier mardi, ces étudiants sont revenus à la charge et ont bloqué les accès de la faculté des sciences et sciences appliquées dont relève leur département. Les étudiants grévistes ont ainsi empêché les étudiants et les fonctionnaires d’autres départements de cette faculté d’accéder vers leurs lieux d’étude et de travail, et c’est toute la faculté qui a été paralysée une nouvelle fois. Pour rappel, ces étudiants de la troisième année ont soulevé deux principales revendications depuis le début de leur mouvement de grève. Ils réclament en premier lieu une refonte des délibérations de l’année dernière avec notamment la comptabilisation des notes des examens de rattrapage au lieu des notes des examens et la révision des moyens pour le rachat.

Les étudiants grévistes réclament aussi un accès direct et général vers les postes de la première année master. Hier et lors de notre passage sur les lieux, les étudiants semblaient être déterminés à poursuivre leur action jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications qu’ils jugent «légitimes». «Nous avons dénoncé la sourde oreille de l’administration ainsi qu’un non-respect de la réglementation. Nous réclamons auprès de cette même administration de réparer l’injustice dont nous avons été victimes, puisque l’écrasante majorité des étudiants de notre promotion ont été ajournés, alors qu’ils ont le droit d’accéder à la première année master», nous expliquera l’un des étudiants.

À noter, cependant, que cette action de blocage n’a pas été du goût des étudiants d’autres départements de cette même faculté, qui se disent pénalisés par cette fermeture, à l’exemple les étudiants du département de génie électrique n’ont pas pu retirer leurs certificats de scolarité et leurs relevés de notes. Des documents nécessaires pour ces étudiants qui n’ont toujours pas pu renouveler leurs dossiers au niveau des services de bourse et des résidences. Les étudiants du département de télécommunication et ceux de biomédical étaient, quant à eux, obligés de chercher des salles vides au niveau d’autres départements de l’université pour pouvoir suivre les cours normalement. Il est utile de préciser, enfin, que nous avions essayé de joindre le doyen de cette faculté en plus de la cellule de communication pour avoir leur version sur cette situation, mais en vain. Nos demandes d’information sont restées lettre morte.

Oussama Khitouche

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