L’adhésion reste intacte

Partager

La grève à laquelle ont appelé plusieurs syndicats de différents secteurs a été suivie hier encore, pour son quatrième jour, sur l’ensemble du territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou. En effet, hier mercredi, les établissements scolaires dans ses trois paliers (primaire, moyen et secondaire) étaient maintenus fermés, malgré l’appel de la Fédération des parents d’élèves à ne pas impliquer ces derniers dans la politique afin de les laisser poursuivre leur scolarité dans «la sérénité».

«Vu la protestation que connaît notre pays durant ces jours (sit-in, marches et grève), nous appelons à ne pas impliquer nos enfants dans des affaires politiques. Il est indispensable de préserver leur droit à la scolarité. Nous appelons aussi à garantir un climat serein à nos élèves qui vont subir des examens et compositions officielles dans quelques jours seulement. Nous appelons aussi tous les parents à être aux côtés de leurs enfants pour garantir leur scolarité dans les meilleures conditions et contribuer à la réalisation de meilleurs résultats».

C’est en ses termes que la Fédération des parents des élèves s’est adressée, sur sa page Facebook, aux parents et à l’ensemble des acteurs du mouvement de contestation populaire, qui a débuté le 22 février dernier. Un appel qui semble donc n’être qu’un coup d’épée dans l’eau. Au niveau du secteur de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, aucune reprise n’a été signalée. Les étudiants et les stagiaires respectent le mot d’ordre de grève.

Au niveau des institutions administratives de l’État, c’est le même constat : les sièges des APC et de daïra étaient paralysés hier encore, de même que l’administration de la wilaya. Pour s’en rendre compte, il suffit de faire un tour du côté du siège de la wilaya pour constater, de visu, le vide qui caractérise l’institution depuis quatre jours. Le parc des voitures qui, d’habitude, affiche toujours complet ressemble, depuis dimanche dernier, à un lieu déserté. Même topo au niveau du secteur bancaire, postal, des recettes fiscales et des impôts. Les agences de la Sonelgaz et de l’ADE ont également adhéré au débrayage.

A rappeler que ce mouvement de grève a été enclenché pour réclamer le changement du système politique et le départ, sans conditions, des tenants du pouvoir depuis 1962. Il est également à rappeler que les commerces, le transport et le secteur de la santé publique ont été épargnés par ce mouvement de débrayage qui devrait prendre fin aujourd’hui.

Hocine T.

Partager