Le blocage perdure !

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Se disant décidés à aller jusqu’au bout de leur revendication, les habitants du village Ifthissen, commune de Sidi Ayad, continuent de bloquer plusieurs chantiers de l’entreprise chinoise CRCC.

Cette dernière est chargée de la réalisation d’ouvrages d’art (échangeurs), au niveau de leur localité, et ce dans le cadre du projet de la pénétrante autoroutière Béjaïa – Ahnif. Un blocage qui dure depuis une vingtaine de jours. Pour rappel, ces citoyens réclament la construction d’un pont qui reliera leur village à la RN26 et à la ville de Sidi Aïch. «La RN 26 est à seulement quelques mètres de notre village, mais on est contraints de faire un long détour de 10 km pour y accéder. Voilà pourquoi on réclame la réalisation d’un pont pour nous permettre de traverser l’Oued Soummam, qui sépare notre localité de la ville de Sidi Aïch et de la Route nationale», a indiqué un représentant des habitants d’Ifthissen.

Par ailleurs, ces derniers disent souffrir quotidiennement le martyre dans les embouteillages pour rejoindre la RN 26, alors qu’une solution est à portée de main. Réagissant à la préoccupation de ses concitoyens, le P/APC de Sidi Ayad a tenu à les rassurer sur l’inscription par la DTP d’un projet de réalisation d’un pont devant relier le village Ifthissen à la RN26. «Sidi Ayad et une moitié de la commune de Timezr it sont concernés par ce projet. On a élaboré un cahier des charges en bonne et due forme avec l’aide de l’ASTP.

Le contrat dûment signé de l’étude du projet se trouve au niveau du CF et l’argent du projet est disponible. Aussi, un bureau d’études devant réaliser le plan de ce pont a été retenu. On lui a remis l’Ordre de démarrage de service (l’ODS), le 17 juillet, pour un délai de réalisation de trois mois. Je dis tout cela pour mettre en confiance nos concitoyens», a déclaré le maire de Sidi Ayad. Toutefois, ce dernier estime que la somme de 1,5 milliard de centimes allouée par les pouvoirs publics pour la réalisation de cet ouvrage d’art reste insuffisante, ce qui nécessitera, à coup sûr, une rallonge financière.

A noter que le blocage du chantier de la pénétrante autoroutière Béjaïa-Ahnif entraînera d’autres retards préjudiciables, d’autant plus que ce projet structurant que toute la population de Béjaïa attend avec impatience avance laborieusement, notamment au niveau de la section allant du PK 32 au PK 48 (village agricoleSeddouk/Takrietz).

B. S.

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