Le CNES dénonce !

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«Faux-plafonds qui menacent de s’effondrer, infiltrations d’eau, odeurs nauséabondes émanant des toilettes, chauffage inexistant et portes qui ne se ferment plus».

Ce sont les conditions dans lesquelles des étudiants du Campus Targa Ouzemour passent leurs examens, a dénoncé la section syndicale CNES de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa dans une déclaration transmise à notre rédaction. «Nos étudiants passent leurs examens dans des amphithéâtres à l’abandon.

Qui est responsable de cet état d’inconscience, en autorisant le déroulement des examens dans des conditions dangereuses ? Est-ce que le but de ce laisser-aller voulu serait de créer un marché gré-à-gré pour rénover ce qui a été volontairement altéré ?», s’interroge ce syndicat dans sa déclaration.

Les rédacteurs de ce document affirment que cette situation n’est pas digne de la réputation de l’université de Béjaïa qui, «grâce à ses doctorants qui se sacrifient jour et nuit pour soutenir leurs thèses», et «aux universités étrangères qui accueillent 80% de nos chercheurs», a été sacré leader national en 2018 à la faveur d’un classement effectué par le site de l’institution Scimago.

En outre, le classement mondial Times Higher Education 2019, qui comprend plus de 1 250 établissements de l’enseignement supérieur, a également hissé l’université de la capitale des Hammadites au premier rang des facultés algériennes. Par ailleurs, la section CNES de l’université de Béjaïa regrette les retards enregistrés dans la réalisation des travaux engagés au niveau du campus Targa Ouzemour.

B. S.

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