«Objectif : en faire bénéficier tous les Algériens»

Partager

«Notre objectif pour les prochaines années est d’assurer à tous les habitants d’Algérie une couverture par carte Chifa». Telle est la déclaration faite, avant-hier jeudi, par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali, lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Mostaganem.

Le ministre a procédé à l’inauguration du centre payeur relevant de la Caisse nationale d’assurance sociale pour salariés (CNAS) dans la commune de Mesra. Selon lui, le nombre des cartes Chifa a atteint actuellement 14 millions et assure une couverture sociale à plus de 39 millions d’Algériens. «La carte Chifa, depuis son entrée en service en 2007, est révolutionnaire en matière d’assurance sociale.

Ce type de couverture sociale n’est pas assuré par de nombreux pays à travers le monde», a indiqué Zemali. Ce dernier a fait savoir que la politique de son secteur vise actuellement à moderniser les structures, pour améliorer les conditions d’accueil des citoyens et de travail des agents, en plus d’améliorer la qualité de services fournis aux assurés sociaux et ayants droit.

«Le système d’assurance sociale est un bien du peuple algérien qu’il faut préserver», a-t-il soutenu. Par ailleurs, le ministre a inspecté une unité industrielle relevant du groupe industriel «Sidi Bendehiba», spécialisée dans la production de câbles électriques, laquelle emploie plus de 870 employés et dont le chiffre d’affaires a dépassé cinq milliards de DA par an.

Sur place, le ministre a souligné que le secteur économique national privé contribue à la création d’emplois «à raison de 70 à 75 % du nombre total d’emplois». Lors d’une rencontre avec des représentants de micro-entreprises, Zemali a annoncé que la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) effectueront des sorties de sensibilisation en collaboration avec les responsables locaux, avec l’aide des walis, pour l’application de la règle portant octroi de 20 % des marchés publics aux micro-entreprises.

Le même responsable a appelé les jeunes entrepreneurs à s’organiser «pour constituer une force de proposition de solutions et d’idées quant à l’amendement ou à la promulgation de textes de loi concernant les micro-entreprises».

Samira S.

Partager