«On a manqué de rigueur»

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Lors du point de presse qu’il a animé après le match face au CRB, le coach kabyle Zelfani a reconnu que l’équipe a perdu son match au premier half : «Les deux mi-temps ont été bien distinctes. Dans la première, les Belouizdadis étaient meilleurs que nous. Ils étaient plus réalistes et très efficaces puisqu’ils se sont procuré trois occasions et ils les ont toutes mises dedans. En seconde mi-temps, on a rectifié le tir et on a été mieux que notre adversaire, malheureusement le résultat n’a pas changé, le match avait été plié dans les premières 45 minutes. Malgré les occasions nettes de scorer qu’on s’est créé dans le second half, on n’a pas pu renverser la vapeur.

Le CRB possède des joueurs d’expérience», a déclaré le coach kabyle avant de revenir sur les défaillances du groupe : «Ce qui nous a manqué aujourd’hui, c’est la rigueur, le réalisme et la grinta notamment en première mi-temps. On s’était pourtant bien préparés pour ce match, notamment avec le stage de 3 jours à Tigzirt, mais lorsque tu encaisses un but sur penalty après 6 minutes de jeu… On s’est habitués à l’arbitrage.

Il y a eu ensuite deux buts, l’un sur balle arrêtée et l’autre dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, cela prouve qu’il y a un problème mental. En deuxième mi-temps, on était meilleurs que le CRB, mais on n’a pas été efficaces», dira Zelfani. Il reviendra ensuite sur le penalty accordé par l’arbitre au CRB : «Un penalty pareil n’est sifflé qu’en Algérie, surtout après seulement 6 minutes de jeu», a-t-il estimé.

«Je ne suis pas qualifié à cause des jeux de coulisses»

Concernant l’alignement d’Oukaci qui a surpris tout le monde vu que le joueur est resté inactif pendant plusieurs mois, le coach kabyle s’est expliqué : «Daragi s’est fracturé la mâchoire et il a dû subir une intervention chirurgicale, c’est pour cela qu’on a dû changer de tactique en optant pour le 4-3-3. Oukaci est jeune et il était le meilleur aux entraînements, c’est pour cela que je l’ai fait jouer. Il a la volonté. Par ailleurs, je n’ai pas titularisé Benchaira car il revient juste de blessure et on doit penser au reste du championnat. J’ai jeté un coup d’œil au calendrier et il faut penser à préserver le joueur.

Il faut assumer la responsabilité et moi je ne fuis pas mes responsabilités», a-t-il détaillé. Sur sa non-qualification, l’entraîneur franco-tunisien n’est pas allé avec le dos de la cuillère, dénonçant «un jeu de coulisses». « Si je ne suis toujours pas qualifié, c’est à cause de jeux de coulisses. Tout a été fait pour que je ne sois pas qualifié. Mais j’ai confiance en mes compétences et le président du club a confiance en moi. Les supporters aussi savent qui est Zelfani. Je n’aime pas me vanter, mais je suis un bosseur et j’aime mon travail. J’ai défié le DTN de prouver que je n’ai pas de diplôme, mais il y a eu une arrière pensée, puisque le lendemain il a parlé au téléphone sur mon cas.

Moi, je n’aime pas polémiquer. Je suis un bosseur, un guerrier et je donnerai tout pour que la JSK retrouve son prestige», dira le coach kabyle. Questionné sur les raisons de la mise à l’écart du centre-avant, Hamza Banouh, Zelfani dira : «La non-convocation de Banouh est due à un choix tactique. On a confiance en lui et on espère qu’il reviendra à son meilleur niveau». Le coach ajoutera au sujet de l’absence de l’autre attaquant, Juma : «Le linge sale se lave en famille et je ne dirai pas pour quelle raison Juma a été sanctionné. Il n’a pas pris part au stage et sa mise à l’écart est due à des raisons disciplinaires. Moi, je ne badine pas avec la discipline et il doit comprendre que la JSK est un grand club», a-t-il conclu.

M. L.

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