«On n’a demandé aucun sou à la JSK»

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Les graves accusations portées par le président de la JS Kabylie, Cherif Mellal, à l’encontre du manager général du CS Constantine, Tarek Arama, d’une présumée tentative de corruption, a fait réagir ce dernier. «Le CSC n’a demandé aucun sou à la JSK pour battre l’USMA. Si Mellal détient les preuves confirmant ses propos, il n’a qu’à les présenter. Dans le cas contraire, il doit se préparer à une poursuite judiciaire de notre part. Mellal m’a contacté à plusieurs reprises, mais j’ai refusé de lui répondre.

J’ai des sms à travers lesquels il me demandait de lui répondre au téléphone, mais j’ai refusé de discuter avec lui», a affirmé Arama, avant-hier, lors d’un point de presse organisé au siège du club à Constantine. «Nous avons respecté l’éthique sportive face à l’USMA. Nous avons perdu le match à cause de l’absence de plusieurs joueurs titulaires pour blessure ou suspension. Nous n’y sommes pour rien si la JSK n’est pas aujourd’hui championne», a ajouté Arama. «Si la JSK n’a pas gagné le titre, ce n’est pas à cause du CSC. Nous avons toujours veillé au respect de l’éthique sportive.

Et, encore une fois, si nous avons perdu face à l’USMA, c’est parce que nous étions très amoindris sur le terrain à cause des blessures et des suspensions. Mellal a déclaré vouloir offrir 20 millions de centimes à chacun de mes joueurs pour battre l’USMA. Il aurait dû plutôt débourser tout cet argent pour motiver ses joueurs que nous avons battu par 2 buts à 0, il y a quelques jours à Hamlaoui et à huis clos», enchaînera l’intervenant. A noter que les règlements du championnat de football professionnel n’autorisent pas les primes de motivation comme le stipule l’article 119 alinéa 2 des règlements de la FAF. «Est considérée comme tentative d’influencer le résultat d’une rencontre, toute proposition de motivation d’une équipe par une personne étrangère au club et ce quel que soit le moyen utilisé. La personne incriminée ainsi que son club encourent les sanctions prévues par les dispositions du code disciplinaire».

M. L.

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