«On reviendra à la stabilité des prix dans les prochaines 48 heures»

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Suite à la hausse vertigineuse des fruits et légumes sur le marché national, le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), El Hadj Tahar Boulenouar, a estimé que la situation reviendra à la normale dans deux jours.

«Suite à ma réunion avec les représentants des agriculteurs ainsi que ceux des marchés de gros de fruits et légumes, je pense que les prix seront stabilisés dans les prochaines 48 heures», a prédit, hier, M. Boulenouar.

Ce dernier a souligné que l’augmentation des prix au niveau des marchés de fruits et légumes est due à la forte demande enregistrée ces derniers jours, en raison des craintes de la fermeture des commerces et la propagation du coronavirus.

À Alger, les prix des légumes crachent le feu au niveau des marchés de proximité, notamment la pomme de terre qui est cédée à 120 DA, la tomate à 140 DA, la carotte à 90 DA, la courgette à 80 DA et l’oignon à 80 DA. Selon le président de l’ANCA, les stocks des principaux produits alimentaires peuvent suffire jusqu’à cinq à six mois, voire jusqu’à la fin de l’année 2020.

«Cela signifie que rien ne peut justifier l’achat par certains citoyens de grandes quantités de produits alimentaires à des fin d’approvisionnement. Cette hausse de la demande ouvre la porte à la spéculation», a-t-il dit. Selon ladite association, la demande sur les produits alimentaires de large consommation a augmenté de plus de 30%.

De son côté, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, avait appelé les citoyens via sa page facebbok à ne pas stocker les produits alimentaires, rassurant sur leur disponibilité sur le marché et en stock, ce qui suffira pour plus d’une année. Le ministre avait appelé les citoyens à ne pas paniquer, ne pas changer leur méthode de consommation et à éviter l’approvisionnement anarchique des produits alimentaires.

Selon lui, les mesures prises par son département dans le cadre des préparatifs du mois de Ramadhan «confirment l’abondance des produits alimentaires».

Samira Saïdj

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