«Pas d’invitation de l’INDM de Karim Younès»

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Le Secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi, a appelé samedi à Alger à la nécessité d’adopter « une approche » par la voie du dialogue, favorisant la convocation d’une élection présidentielle « dans les plus brefs délais ». Lors d’une rencontre avec les secrétaires de wilaya organisée au siège du parti, M. Mihoubi a affirmé le soutien du RND au dialogue national, insistant sur l’importance de tenir « une réunion à laquelle prendront part tous les Algériens sans exclusive, pour sortir de la crise et s’orienter vers une Présidentielle dans les plus brefs délais, en vue de permettre au peuple d’élire un président qui s’engagera à mener des réformes profondes ».

« Le RND a emprunté la voie du dialogue avant même la formation de l’Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM)), a-t-il poursuivi, notant qu »‘il n’y a pas d’alternative au dialogue inclusif pour la sortie de crise et la convocation d’une Présidentielle ». Dans ce sens, le RND a indiqué « n’avoir reçu aucune invitation de la part de l’Instance conduite par Karim Younes », ajoutant, néanmoins, que sa direction et militants s’engagent à respecter les résultats du dialogue s’il y voient un moyen de servir le processus constitutionnel, à même d’aboutir à une Présidentielle, et œuvreront à en appliquer les recommandations ». M. Mihoubi a salué, en outre, le rôle de l’institution militaire.

« L’institution militaire a pleinement conscience que toute déviation du cadre constitutionnel exposera le pays au risque de plonger dans une situation inacceptable », a-t-il indiqué, s’interrogeant sur « l’insistance de certaines parties pour l’instauration d’une période de transition » qui dissimulerait, selon lui, des tentatives de contourner la volonté du peuple. « Le commandement de l’ANP a assumé les contraintes de la phase actuelle avec ses difficultés et contradictions, et supporté les voix prônant une logique non constitutionnelle », a-t-il souligné. L’instance devant superviser la prochaine élection « doit regrouper des représentants de la société civile, du secteur de la Justice et des départements ministériels, en relation avec le processus électoral, ainsi que les partis politiques, si l’Instance de dialogue et de mlédiation juge leur participation nécessaire ». Ladite instance devrait regrouper, selon M. Mihoubi, des « magistrats désignés par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), en leur permettant d’accomplir leurs missions, loin de toute pression, et le président de l’instance doit être choisi par ses membres », proposant de confier à cette instance « les missions de supervision du processus électoral, à commencer par le fichier électoral jusqu’à la proclamation des résultats ».

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