Les employés des services d’intendances et les économes des établissements scolaires de la wilaya de Bouira sont revenus à la charger hier. Ainsi, plusieurs dizaines d’entre eux se sont rassemblés, dans la matinée d’hier, devant le siège de la Direction de l’éducation. Ces travailleurs grévistes ont soulevé plusieurs revendications, notamment celles ayant trait à l’amélioration de leurs conditions de travail ainsi qu’à l’allégement de certaines charges administratives. En effet, ils étaient des dizaines d’économes, d’intendants et d’employés des services d’intendances des établissements scolaires de la wilaya à se rassembler, aux environs de 10h du matin, devant le perron de l’académie de Bouira. Parmi leurs revendications, on citera l’introduction, dans leur grille de salaire, des primes de pédagogie, à savoir la prime de la performance pédagogique (IEPP), les primes d’encadrement, de caisse et de responsabilité. Les protestataires jugent «nécessaire» l’introduction de ses primes, étant donné qu’ils travaillent au profit du ministère de l’Enseignement. «La ministre de la tutelle refuse de nous accorder des primes à l’encontre de nos services. Elle justifie ce refus par notre appartenance au corps administratif et non éducatif, ce qui est une grave contradiction, puisque nous bénéficions déjà de certaines primes d’enseignement !», nous dira un syndicaliste de l’UNPEF. Les manifestants réclament également l’intégration des employés ASE dans le grade de sous-entendant. «Il n’est pas normal qu’un ASE ayant plus de 20 ans d’expérience ne soit pas gradé alors que les nouvelles recrues, qui ne jouissent d’aucune expérience, soient directement affectées en tant qu’économe principal, c’est tout simplement de la Hogra !», ajoutera le même syndicaliste. Les grévistes affirment, par ailleurs, qu’ils ne reprendront leur fonction que lorsque l’ensemble de leurs revendications aura été satisfait. Selon l’UNPEF, la grève des employés de l’intendance a touché près de 60% des établissements scolaires de la wilaya de Bouira.
R.B.