Le vaccin antigrippal est disponible depuis une dizaine de jours dans la plupart des pharmacies de la région d’Akbou. Le produit est cédé à 683,22 DA. «Nous délivrons le vaccin sur présentation d’une ordonnance médicale pour que les assurés puissent bénéficier de son remboursement par la CNAS. Quant aux personnes désirant l’acquérir par leurs propres moyens, elles peuvent se le procurer sans prescription médicale. Ainsi, les malades atteints de pathologies chroniques et les personnes âgées se font administrer le vaccin sur place. D’autres, plus rares, préfèrent le faire chez eux ou dans une structure de soins.
Dans ce cas, nous insistons sur la bonne conservation du produit pour garantir son efficacité. Certes, il est disponible mais il n’y a pas grand monde qui le réclame», a confié un pharmacien de la ville. «L’acte de vacciner doit être ancré dans les reflexes de la population. La lutte contre la mortalité due à la grippe ne peut faire l’impasse sur les campagnes de sensibilisation sur l’intérêt de la vaccination, mais tout le monde ne s’en soucie pas», a fait remarquer un médecin privé, établi au centre urbain, tout en rappelant, au passage, le rôle et les missions de chaque intervenant dans ces campagnes.
A noter, par ailleurs, que conformément aux recommandations des experts, la vaccination contre la grippe saisonnière est indispensable pour les personnes âgées de 65 ans et plus, les malades présentant une pathologie chronique, dont le diabète, les affections cardiovasculaires, les maladies pulmonaires chroniques, l’obésité, les affections rénales et les déficiences du système immunitaire. Elle aussi recommandée aux femmes enceintes et au personnel médical.
«Pour susciter l’adhésion totale de la population à risque, le travail d’information est primordial», a expliqué un médecin de santé publique, officiant à Akbou. Notre interlocuteur a aussi souligné que de nombreux décès sont enregistrés chaque année, en raison du défaut d’observance de cette recommandation, qu’est la vaccination. «La grippe est une maladie bénigne en soi mais chez les sujets fragiles et vulnérables, elle peut s’avérer mortelle, en raison de ses graves complications», a-t-il expliqué.
Nacer M.