L’APC de M’chedallah a élaboré un riche programme d’activités, jeudi dernier, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la commune. Les activités ont débuté par le dépôt d’une gerbe de fleurs au carré des martyrs de la ville, en présence des autorités locales et de nombreux invités.
La foule se dirigea ensuite vers l’ancien siège de l’ex-commune mixte de «Maillot» où les attendait une riche exposition de documents administratifs anciens et nouveaux. Parmi ceux-ci, on peut citer le document du registre de l’arbre généalogique qui est le premier élaboré en 1890 par l’administration coloniale jusqu’aux récents documents biométriques.
Cela en parallèle à l’exposition des photos de tous les maires qui se sont succédé depuis l’indépendance. Une visite à laquelle ont été conviés les élèves des établissements scolaires de la municipalité.
Il faut souligner que la mairie de M’chedallah est une infrastructure construite vers 1896 et a abrité aussi la maison de l’administrateur, dont le sous-sol a été aménagé en salle de torture durant la guerre de Libération comme en témoignent les restes d’une gégène (appareil doté de manivelles qui produit de fortes décharges électriques), un escabeau à trois pieds et un lit sur lequel est mobilisé le supplicié. Les deux salles du sinistre cachot sont isolées et aucun son ne parvenait à l’extérieur.
Le maire de M’chedallah, Idir Kaci, présent à cette cérémonie, dira qu’il a été décidé d’en faire, de cet édifice, un musée communal. L’un de ses adjoints dira qu’une fiche technique de 528 millions de centimes pour sa restauration est d’ores et déjà élaborée. De retour à l’actuel siège de l’APC, les organisateurs ont enchaîné par une cérémonie de remise des diplômes honorifiques aux anciens maires encore vivants et un hommage à ceux décédés. L’activité a été clôturée tard, dans l’après-midi, par une rencontre de football entre les fonctionnaires des APC, de M’chedallah et Chorfa, au stade communale, Taleb Achour de Zouzamen.
Oulaid Soualah